Réalisateur : Sergio Pablos
Audio : Français
Durée : 100 minutes
Genre: Animation
L’histoire:
Jesper, qui s’est distingué comme le pire élève de son école de facteurs, écope d’une mission sur une île enneigée, au nord du Cercle arctique. Là-bas, les habitants ne s’entendent pas et ne se parlent presque jamais. Autant dire qu’ils n’entretiennent pas non plus de correspondance ! Alors que Jesper est sur le point d’abandonner, il trouve une alliée en la personne d’Alva, l’institutrice de l’île, et fait la connaissance de Klaus, mystérieux menuisier qui vit seul dans son chalet regorgeant de jouets artisanaux. Grâce à ces relations amicales inattendues, la petite ville de Smeerensburg retrouve la joie de vivre. C’est ainsi que ses habitants découvrent la générosité entre voisins, les contes de fée et la tradition des chaussettes soigneusement accrochées à la cheminée pour Noël !
Mon avis:
Klaus, film d’animation disponible sur Netflix, nous propose une revisite des légendes de Noël. Nous sommes ainsi embarqués en Scandinavie au XIXe siècle, où l’on rencontre Jesper Johensson. C’est un jeune homme exaspérant, qui vit dans le luxe, et qui ne veut rien faire de sa vie, à part être servit et qu’on réponde à ses moindres désirs. Mais le père voit le destin de son fils très différemment, et l’oblige à travailler, ce qui n’est point un succès. Afin de le faire réagir, il lui propose un chantage, et l’envoi dans la ville sinistre de Smeerensburg, dans le Cercle Polaire. Il aura pour mission d’envoyer un quota de lettres dans un temps donné, sinon il sera déshérité… Et la tâche ne s’avoue pas facile, les habitants sont quelques peu spéciaux, et vont donner du fil à retordre à ce jeune facteur.
Vous allez me dire, où est le lien avec Noël !? Hé bien justement c’est ce que j’aime dans ce film. On se demande justement quand le fameux personnage va arriver, et dans quel contexte. Même si Jesper est une véritable tête à claque, on finit par s’attacher à lui. Les habitants de cette petite île, habitués à une guerre de clans depuis des siècles en lui rend pas la vie facile. Mais c’est dans les enfants, la nouvelle génération, que vient l’espoir d’une vie nouvelle. Et c’est justement avec eux, que Jesper va pouvoir se révéler et faire d’agréables rencontres. Le chantage est toujours présent, qui au début de l’aventure parait comme une véritable échappatoire, mais vers le milieu de l’histoire, c’est un changement radical qui se produit, et notre héros en a bien conscience. Le personnage de Monsieur Klaus finit par entrer en scène, et même si on peut en avoir peur au début, c’est un homme charmant, dont on va découvrir l’histoire au fur et à mesure, et voir naître en lui le Père Noël.
Tourné en 2D traditionnel, Klaus est une véritable réussite. Empli d’émotions, et de beaux messages pleins d’espoir et d’amour, cette superbe réalisation signée de Sergio Pablos, co-créateur de Moi, moche et méchant, ne nous laisse pas indifférent. On rigole, on sourit, et on peut même en avoir les larmes aux yeux, en suivant l’aventure de nos héros. L’univers de Noël nous est dévoilé au fur et à mesure. Chaque petite anecdote, qui en fait le mythe nous rend heureux, et nous amène le sourire.
A vous maintenant de plonger dans la magie de Noël, et de retrouver vos yeux d’enfants !