Auteur : Didier Fossey
Titre : Burn Out
Version : numerique – Flamant noir édition –
ISBN: 9791093363103
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4eme de couverture :
Paris. Avril 2014.
Une série de vols d’objets d’art a lieu dans les cimetières parisiens. La police est sur le coup mais, lors d’une nuit de planque, un policier se fait assassiner. Pas de témoins. Peu d’indices. Ses collègues présents sur place n’ont rien vu.
Boris Le Guenn, chef de groupe de la B.A.C. au 36 quai des Orfèvres, est saisi de l’affaire. Malgré son manque d’effectifs et plusieurs enquêtes à gérer, il devra en plus faire face à la descente aux enfers d’un de ses hommes…
Le temps passe. Les vols se multiplient, les crimes aussi et les pistes sont dérisoires. Boris Le Guenn et son équipe doivent mener à bien ces affaires, non sans danger pour eux, tant sur le plan professionnel que personnel.
C’est un monde désenchanté, un monde dans lequel l’histoire ne se termine ni bien ni mal, elle se termine c’est tout. Certains flics boivent pour oublier, d’autres ont une démarche plus radicale, violente, imprévisible.
Burnout, nuits de planques et de filoches. Ça pue la clope, le sang et la sueur de ceux qui veillent sur la population. Ces flics, obsédés par leur boulot, à qui on demande de laisser au vestiaire leurs problèmes personnels, sont vite rattrapés par leurs démons et leur paquetage s’alourdit de quelques cauchemars…
Mon résumé :
Bon certes, je les lis pas dans l’ordre mais faut dire que j’ai découvert l’auteur que l’année dernière lors de ma venue au #SMEP. J’avais lu Artifice que j’avais adoré, et lorsque j’ai vu sur NetGalley qu’il sortait un nouveau roman le 14 novembre (qui fera aussi l’objet d’une chronique) je me suis dit qu’il fallait que je lise un de ses précédents ouvrages, et je dois dire que j’ai très bien fait. Un vrai bijou. On va de suspense en rebondissement du début à la fin. On plonge dans une histoire qui va a 100 à l’heure.
L’équipe du 36 doit faire face a une série de vols d’oeuvre d’art qui se déroule dans les cimetières parisiens. C’est l’équipe de Boris Le guen qui se charge de l’affaire. Lui et ses collègues décide de faire le pied de grue à proximité d’un des cimetières supposés où les malfrats risquent de commettre leur méfait. Mais alors qu’une partie de l’effectif prefere rester dans la voiture, un des leurs, qui voulait juste soulager une envie pressante, se faire dessouder, à coup de tournevis.
Alors que les planques se succèdent, les indices, eux, se font plutôt mince et les cambriolages continuent. LE guen, doit en même temps, faire face, à la descente au enfers de l’un des membres de son équipe, Guillaume. Il a du mal a imaginer, que ce qu’on peut lui raconter est vrai. Cependant, comme le vérifier, Guillaume, brillant par ses absences répétées.
Mon avis :
Un bien beau polar que Burnout. Burnout qualifie bien ce ressenti de certains salaries, qui se sentent depassés par les evenements, salaries qui sentent qu’on leur en demande trop et qui sont poussés au bout de leur retranchement, jusqu’a la goutte de trop qui peut faire deborder le vase. Ce roman reprend bien les faits d’actualité d’il y a quelques années avec les cas qui se sont deroulés chez orange mais aussi de nos jours avec ce que vivent certains policiers. Du grand art ! !