C'est le cas de Charly Vernier, jusqu'à ce qu'il découvre que sa grand-mère pourrait être un membre éminent de cette société.
Mais elle court un grave danger. S'il veut la sauver - et se sauver lui-même-, Charly n'a pas le choix, il lui faut devenir apprenti magicier."Une aventure de grande fantaisie, à la croisée des univers de Terry Pratchett, J.K. Rowling et Myazaki."
Dans ce roman, on suit Charly Vernier, un jeune garçon de 14 ans (et NON il n'a pas mon âge du coup oui je vais vous faire chier avec ça jusqu'à la fin de l'année) qui va découvrir un peu du jour au lendemain qu'il est un magicier (habile contraction des mots magicien et sorciers merci merci). Et il doit vite se plonger dans cet univers car sa grand-mère, magicienne de renom par ailleurs, se fait voler ses souvenirs par un certain "Cavalier de la Mort" (pseudo de qualité) Mais tout cela s'avère compliqué sachant qu'il a autant de connaissance en magie que moi, en faucons pèlerins.
First ? L'univers. Il s'avère que dans ce bouquin, l'univers est extrêmement riche et plein de belles et de bonnes choses ! Audrey Alwett nous plonge dans un univers qui sent bon la magie, les citrolles (et non pas les citrouilles (
Mais, au milieu des balais magiques (poke Fantasia), des librairies ambulantes et des courses de citrolles, Audrey Alwett n'oublie pas de développer son univers en lui créant toute une dimension politique (qui reste quand-même assez simple, je vous rassure). En effet, dans ce bouquin, c'est une véritable critique de l'injustice sociale qui est faite avec un gouvernement magique, l'Académie, qui privilégie qui fait uniquement profiter de la magie à l'élite et qui essaie de profiter un max de la situation, quitte à en pourrir la vie de certains. Mais ce ne sont pas les seuls idées véhiculées dans ce bouquin : l'autrice y aborde également d'autres thématiques comme la quête identitaire, l'apparence, la mémoire et la confiance en soi, principales problématiques du lectorat de ce roman : les préados et les ados.
Je me suis un peu moins attachée à Sapotille, qui est un peu une "Hermione Granger". Elle est très intelligente et sous-estime franchement Charly. Vous voyez le genre ! Bon au début, je ne l'aimais pas vraiment mais comme Hermione au début du premier HP quoi ! Après ça s'est un peu arrangé, sa ruse et sa situation m'ayant beaucoup touchée. Sa relation avec Charlie est en constante évolution, j'espère que cela ne va pas virer à la relation amoureuse car vraiment en amis, ils sont juste trop choux !
Un roman jeunesse qui a bien réchauffé mes froides après-midis d'automne ! Une ambiance très cocooning et un univers duquel on a plus de mal à sortir qu'à rentrer, des personnages attachants et choupinous à souhait, une plume pleine de vivacité et une intrigue captivante. Bref, tous les ingrédients d'une lecture doudou et d'un moment de lecture aux petits oignons !
La chronique d'Ewylyn
La chronique de Smoochy Books
La chronique vidéo de Alex bouquine en Prada Avez-vous lu ce livre ? Si oui, vous a t-il plu ?Sinon, vous tente t-il ?
*J'espère que cette nouvelle chronique vous aura plu ! Je me suis mise au défi de chroniquer tous les bouquins que je lirais pour le CWC (dur, dur mais tentons le coup !)
A la prochaine pour un nouvel article qui peut autant être un retour sur La Passe-Miroir ou ma chronique d'un Palais d'épines et de roses.
Bisous 😘
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Le mot de la fin ?
"La serpillière reprit sa route vers la sortie. Charly était à peu près certain qu'il ne pouvait pas laisser une serpillière animée par ses soins se balader en toute liberté dans les rues. Il en était responsable magicièrement, ou quel que soit le mot adéquat. Il lu courut après, et l'attrapa à pleines mains.
- Il faut qu'on discute, toi et moi.
En réponse à quoi, la serpillière lui sauta à la figure et serra de toutes ses fibres."