La mini-série de Donny Cates et Ryan Stegman, Absolute Carnage, touche à sa fin avec de grosses surprises et un retournement de situation qui va vraiment changer Eddy Brock.
L'épisode commence avec un flashback montrant la rencontre entre Eddy Brock et Cletus Kasady, la bonne idée est que cette partie de l'épisode est dessinée par le co-créateur de Carnage, Mark Bagley (encré par John Dell). Certes, nous n'apprenons rien de bien nouveau mais cela permet de mettre en perspective le combat qui va couvrir tout le reste du numéro. Les deux personnages sont liés à jamais mais n'ont pas d'affinité particulière.
Comme nous nous en doutions, Absolute Carnage n'est qu'un arc narratif du titre Venom mais que Marvel Comics a mis en avant en lui donnant un aspect d'event. Cela ne me gène pas dans le sens où je n'ai lu aucun autre tie-in que la série régulière sur Eddy Brock. Pour celles et ceux qui s'en sont donnés la peine, il y a quelques références bien faites et qui ne perturbent les gens comme moi qui n'ont rien suivi à leur contenu.
Il est difficile de parler plus en détails de ce qui se déroule dans ce numéro puisque cela révélera la chute au lectorat V.F., mais la fin proposée par Donny Cates est loin des standards actuels des events ne proposant pas une fin tranchée mais plutôt une véritable raison de lire les prochains épisodes de Venom. Nous n'avons pas le droit au mort de service, celui qui reviendra dans quelques mois (semaines parfois), le scénariste préfère plutôt créer un moment alarmant et, à la fois, mémorable.
D'ailleurs, Ryan Stegman ne s'y trompe pas, bien que la fatigue se fasse ressentir, il s'applique à deux moments, ceux qui montrent la voie de la série Venom sur le court et moyen terme.