Jean Edith Camilla Läckberg Eriksson, née en 1974 à Fjällbacka, est une écrivaine suédoise, auteure de romans policiers. Elle est principalement connue pour sa série de romans mettant en scène la romancière Erica Falck et l'inspecteur Patrik Hedström. Par contre Cyanure, paru en 2011, s’inscrit dans la courte série Martin Molin.
Quelques jours avant Noël, le temps d’un week-end, Martin Molin accompagne sa récente petite amie à une réunion de famille sur une île proche de la petite ville côtière de Fjällbacka – là où se déroulent tous les polars de l’écrivaine. Une grande demeure accueillant des hôtes, où Ruben le grand-père milliardaire reçoit les parents de Lisette, son oncle et tante, cousin et cousine, son frère Matthias. Dès le repas, le vieux trépasse empoisonné au cyanure. La tempête de neige se lève, impossible de quitter l’île ou d’appeler les secours. Martin va mener l’enquête…
GRRR !!! L’onomatopée de rage énervée suffirait à elle seule à résumer mon sentiment sur ce navet. Mais comme je ne suis pas le genre de type à me contenter de billets aussi simplistes je vais tenter de développer un peu mais ça ne va pas être facile car rien n’est à sauver de ce naufrage pathétique.
Je n’avais jamais lu Camilla Läckberg mais difficile de ne pas la connaitre puisque son nom apparaît toujours bien placé dans les palmarès de ventes de livres. Ce bouquin m’est tombé sous la main par hasard et comme c’était le sixième de ses romans il devait s’exonérer du handicap du premier ou second roman et des défauts qu’on aurait pu lui pardonner. Or, ici, tout est nul ! Désolé, mais il n’y a pas d’autre mot.
L’intrigue débute comme un Agatha Christie, un meurtre en lieu clos, et s’achève sur le mode bouquin à la Sherlock Holmes. Quel toupet faut-il à cette Suédoise pour cet hommage ( ?) désobligeant envers ceux que la littérature de romans policiers a depuis longtemps placé au pinacle du genre.
Je ne vous dirai rien de l’intrigue, elle est inexistante et n’intéresse pas, le livre n’est que bavardages stériles et ennui garanti pour un lecteur moyen quant aux personnages, sans relief on les ignore d’un bout à l’autre. Et la chute, est à tomber par terre – c’est le cas de le dire, tant elle est affligeante. Nous ajouterons que l’écriture est à peine acceptable et vous avez-là, ce qui n’est pas loin d’être un chef d’œuvre de nullité crasse. Au secours !
PS : par pitié, dites-moi qu’elle a écrit quelque chose de mieux, ne serait-ce que pour me rassurer sur la santé critique des lecteurs, car lorsque je vois ses performances de ventes, les bras m’en tombent.