"Du jour où il s'était mis à compter, Oswald avait su que le seize serait pour lui un nombre à part. Un talisman ? Une malédiction ? Après toutes ces années, il hésitait encore."
C'est toujours un événement pour moi de m'immerger dans l'univers d'. Entre rêves et réalité, des histoires destinées aux ados, ce que je ne suis plus depuis longtemps, mais qui chaque fois me captivent notamment Le Dernier songe de Lord Scriven ou Le Vallon du sommeil sans fin, deux enquêtes de Banerjee, le fameux détective des rêves.
Au cœur de La Seizième clé, le jeune Oswald qui vit à Hemyock, un incroyable manoir constitué de multiples tours et tourelles, de sombres et sinueux couloirs, de pièces qui semblent s'imbriquer et évoluer au fil du temps.
Éloigné de sa famille au prétexte d'une mystérieuse maladie mais entouré d'une armada de gens de maison, tous plus dévoués les uns que les autres à son bien-être, maître Oswald, comme on l'appelle respectueusement, se consacre essentiellement à sa passion pour la poésie des mots. Une existence de rêve ponctuée chaque année par la rituelle cérémonie d'anniversaire.
La récurrence du chiffre 16 semble marquer son existence et à l'approche de son seizième anniversaire, son petit train-train quotidien va se trouver irrémédiablement bouleversé...
Tout commence dans une ambiance british telle que l'auteur les affectionne. L'arrivée inopinée d'un personnage surgit de nulle part et la découverte d'un étonnant passage secret ajoutent à l'équation et donnent à cette histoire des accents d' Alice au pays des merveilles.
Quand chiffres, poésie, chant, danse et distorsion du temps se combinent pour ajouter au trouble du lecteur attentif, le plaisir est une fois de plus au rendez-vous.
Vous aussi, prenez le temps de tourner La Seizième clé et laissez-vous envoûter par une autre réalité...