Titre : Orgueil et Préjugés
Auteur : Jane Austen
Edition : Hugo Roman
Genre : Romance
Pages : 420 pages
Parution : 2016 (pour l’édition Hugo)
Élisabeth Bennet a quatre sœurs et une mère qui ne songe qu’à les marier. Quand parvient la nouvelle de l’installation à Netherfield, le domaine voisin, de Mr Bingley, célibataire et beau parti, toutes les dames des alentours sont en émoi, d’autant plus qu’il est accompagné de son ami Mr Darcy, un jeune et riche aristocrate. Les préparatifs du prochain bal occupent tous les esprits…
Comme je l’ai dit à la fin de l’article précédent, j’ai donc enfin lu Orgueil et préjugés. Le livre qui à donné naissance à toutes les autres romances que j’affectionne tant. Il était donc grand temps que je le lise, pour comprendre les allusions qu’on retrouve régulièrement dans certains livres.
Ce moment je l’ai repoussé encore et encore, je l’avoue. Ça me faisais un peu peur, un livre publié pour la première fois en 1813… J’avais peur de ne pas accrocher avec l’écriture.
Bon j’avoue, la première moitié j’ai eu un peu de mal, mais finalement la deuxième partie a su me conquérir.
Chaque jour confirme ma foi en l’inconstance de la nature humaine, chaque jour me montre qu’on ne peut guère se fier aux apparences du mérite ou du bon sens.
C’est donc l’histoire de la famille Bennet, elles sont cinq filles presque toute prête à marier. Mrs Bennet en fait une priorité sachant qu’à la mort de son mari, leur domaine ne leur appartiendra plus, faute d’héritier homme. Un jour, la nouvelle de l’arrivée d’un nouveau voisin (célibataire) du domaine arrive aux oreilles de Mrs Bennet. Elle charge donc son mari d’aller saluer son voisin en premier pour pouvoir à son tour l’inviter chez elle, et lui présenter ses filles. Il n’est pas venu seul, mais avec un ami proche, Mr Darcy, un riche aristocrate particulièrement hautain.
Bientôt, ce fameux voisin s’intéresse de près à l’aînée de la famille Bennet, Jane. Mais comme rien n’est jamais simple, bien des péripéties attendent la famille Bennet.
La vanité et l’orgueil sont deux choses bien distinctes, bien que les mots soient souvent utilisés l’un pour l’autre. On peut être orgueilleux sans être vain. L’orgueil a trait davantage à l’idée que nous nous faisons de nous-mêmes, la vanité à ce que nous voudrions que les autres pussent penser de nous.
Comme je l’ai écrit plus haut, j’ai eu quand même beaucoup de mal au début du livre. Le côté soporifique du classique que j’appréhendais était bien là, il ne s’est vraiment pas passé grand chose dans la première partie du livre.
La fin de la seconde, deviens quant à elle, un peu plus intéressante, il y a un peu plus d’action et de choses qui se passent.
Mais clairement ce livre m’a plu essentiellement grâce au personnage d’Elizabeth, déjà à son époque elle était en avance sur son temps. Elle est intelligente et ne le cache absolument pas. Elle sait ce qu’elle veux et surtout ce qu’elle ne veux pas, allant même jusqu’à refuser la main de deux hommes avec une bonne situation. Elle est également très franche et n’a pas sa langue dans sa poche, allant même jusqu’à tenir tête à une grande Lady. C’est vraiment la plus mature et la plus intéressante des filles Bennet, d’ailleurs c’est également la favorite de son père, qui a le même tempérament qu’elle.
Par contre beaucoup de personnages m’ont vraiment agacés dans ce livre, déjà Mr Collins (mais il est vraiment bête, c’est pas possible…), Mrs Bennet aussi je l’ai trouvé vraiment sotte et très fausse. Le pire pour moi je crois que c’est quand même Lydia la plus jeune des Bennet, elle n’a clairement rien dans la tête même si elle est jeune, ça n’excuse vraiment pas son comportement complètement déplacé à travers le livre.
Et Mr Darcy, le fameux Mr Darcy, et bien au début je ne l’ai pas aimé (comme beaucoup surement), mais comme Elizabeth, au fil des pages, je l’ai découvert et j’ai appris à l’apprécier à sa juste valeur…
C’est donc quand même avec un avis très positif que je termine ce livre. L’écriture m’a un peu perturbé au début, avec les vouvoiement et les noms de familles utilisé à la place des prénoms. Mais le langage est quand même très facile à suivre, je m’attendais vraiment à pire que ça.
Ce livre, prémices des romances actuelles, est donc vraiment à découvrir, je ne peux que vous le conseiller si vous ne l’avez pas encore lu
Ne songez au passé que quand vos souvenirs sont agréables.