Le Bazar de la Charité

Par Mrs Turner @mrsturner6259

Acteurs: Audrey Fleurot, Julie de Bona, Camille Lou, Gilbert Melki, Josiane Balasko, Stéphane Guillon, Victor Meutelet
Réalisateur : Alexandre Laurent
Audio : Français
Durée : 8 × 52 minutes
Genre: Historique, Romance, Drame

L’histoire:

Paris, 4 Mai 1897. Un incendie dévastateur détruit en quelques minutes le Bazar de la Charité, l’édifice abritant une manifestation caritative très courue, faisant plus de 120 morts, essentiellement des femmes de la haute société et leur personnel. A cette occasion, trois femmes, Adrienne De Lenverpre, Alice De Jeansin, et sa bonne Rose Rivière voient leur destin bouleversé. Usurpation d’identité, amours interdites, changement radical de vie, émancipation, cette mini-série nous plonge dans la société parisienne de la fin du 19e siècle, en suivant le destin romanesque de ses trois héroïnes.

Mon avis:

Cette mini série revient sur le drame qu’a marqué Paris en 1897, l’incendie du Bazar de la Charité, qui a fait plus de cent-vingt morts.

Alors qu’aristocrates et bourgeois se pressent dans les couloirs du Bazar de la Charité, où une vente de charité a lieu, le destin de trois femmes de milieux différents, est bousculé. En moins d’une demi heure, le bâtiment n’est plus que cendres, suite à la surchauffe du cinématographe. Au fil des épisodes on suit l’histoire de ces trois femmes, dont l’une avait pour projet un divorce qui déplaît au plus haut point à son mari, une autre doit se marier pour sauver sa famille, et la troisième devait partir en Amérique avec son conjoint pour un nouveau départ.

Le scénario proposé est intéressant, et met ainsi en lumière une terrible tragédie dont on parle peu, et qui a touché majoritairement des femmes, dont des personnes très célèbres, comme la sœur de l’Impératrice d’Autriche, Sissi. Du côté du casting, j’ai particulièrement aimé la prestation de Julie de Bona, qui interprète Rose Rivière, une des trois héroïnes, grièvement blessée dans l’incendie. Son duo avec Josiane Balasko était convaincant. J’ai d’ailleurs apprécié revoir cette dernière. Les lieux de tournage sont très beaux, ainsi que les costumes. Mais malheureusement ceux-ci ne sont pas finit. A l’époque, les femmes ne sortaient pas cheveux nus, on ne s’embrassait pas en pleine rue, et que dire des dialogues beaucoup trop contemporains… Sans pour autant utiliser un langage soutenu, un effort aurait pu être fait. Certains mots comme « c’est dégueulasse » ou « putain » auraient pu être évités. L’histoire se passe au XIXème siècle, et pas au XXIème siècle ! A part ses écarts, j’ai tout de même passé un bon moment à la découverte de cette mini-série.

Note pour les âmes sensibles, sachez que le premier épisode est consacré à l’incendie, où l’on voit donc des pauvres femmes brûler, et se faire écraser ou bousculer par les messieurs. Et autant dire que les scènes sont bien réalistes, j’en ai eu les frissons. Vous pouvez commencer par l’épisode 2, elle seront certes à l’hôpital et certaines crieront, mais plus de scènes où elles brûlent…