Jusqu’aux yeux… - Zoë Barnes
Traduit de l’anglais par Marie DuprazRamsay (2002)
Lu dans l’édition Pocket
Melanie Norton vient de se faire plaquer par Gareth, son petit ami. Il entretenait une liaison depuis trois mois avec la colocataire de Mel. Si elle est malheureuse en amour, tout se passe mieux sur le plan professionnel : responsable du rayon prêt-à-porter masculin d’un grand magasin, elle vient de se voir confier en plus l’organisation de la semaine américaine au printemps, pour fêter l’ouverture d’un magasin à Los Angeles. Un surcroit de travail en perspective mais l’espoir d’une promotion qui serait bienvenue à l’heure où elle va devoir supporter seule le coût de son logement. Une situation prometteuse qui semble bien compromise lorsque Mel découvre qu’elle attend un bébé et qu’elle ne peut espérer aucun soutien de la part de ses parents.
Un roman de chick-lit, il ne m’arrive pas souvent d’en lire. J’ai trouvé celui-ci dans les boites à lire de ma commune, d’anciennes cabines téléphoniques transformées où l’on peut déposer les livres dont on veut se débarrasser et prendre ceux que l’on souhaite. Je l’avais choisi en prévision d’une période de panne de lecture ou de déprime. C’est à la grisaille de novembre que je dois d’avoir sorti ce livre de mes étagères où il patientait depuis un moment.
Une héroïne confrontée à toutes les catastrophes en même temps et qui fait front, malgré les nausées inévitables, les jalousies et les coups bas de ses collègues, la désertion de ses parents, quoi de mieux pour sortir de la morosité où m’avaient plongée quelques journées pluvieuses et venteuses ? Une lecture sans effort, où l’on devine les rebondissements à venir, où tout se règle à coup de volonté et de persévérance, finalement ça vaut bien tous les livres de développement personnel et ça regonfle le moral ! Si on s’intéresse en plus au fonctionnement d’un grand magasin, aux relations entre les différents départements et aux méthodes de marketing qui y sont employées, on passe un bon moment avec cette histoire vite lue malgré les 450 pages et aussi vite oubliée dans les détails !