Guardians of the Galaxy #12

Autant dire que le passage de Donny Cates sur Guardians of the Galaxy a été très court ; en effet, ce douzième numéro marque la fin de son run sur le titre ainsi que son travail sur les séries cosmiques.

Donny Cates s'est vite fait remarquer chez Marvel grâce à son passage sur la série Thanos prenant la relève de Jeff Lemire. Il a commencé alors à opérer quelques modifications intéressantes sur l'univers cosmique marvelien. Vu le succès et la qualité du travail accompli, il était somme toute logique de le voir prendre les rennes du titre Guardians of the Galaxy.

Bon, il s'avère que le scénariste ne faisait que la transition entre Infinity Wars - balayant presque toutes les conséquences de cet infâme event - et le run de Al Ewing qui débute en janvier. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'avait rien à raconter et qu'il ne bouge pas pour autant les meubles de place.

Parce que, nous nous en doutons, le run de Thor que Cates démarre - aussi en janvier - viendra certainement taper dans tout ce qu'il a mis en place dans les séries cosmiques qu'il a écrit. Et puis, sous sa plume, Venom est devenu en quelque sorte une autre série cosmique.

Ce dernier numéro est surtout la conclusion de l'arc narratif sur l'Eglise Universelle de la Vérité menée par le père de Star-Lord qui a un plan pour tuer la Mort elle-même. Cette dernière partie est surtout centrée sur Rocket Raccoon qui, bien que mourant, est le seul membre apte à sauver l'univers du plan de l'Eglise.

L'épisode fait preuve d'efficacité, de grands moments de bravoure et d'émotions. Mais, Cates arrive à placer certains éléments qui devront être revus par la suite. Aussi, il profite de ce dernier numéro pour faire un résumer de tout ce qui s'est passé récemment sous sa plume en passant par Thanos Wins, Cosmic Ghost Rider, Death of the Inhumans et Silver Surfer: Black dans des double-pages dessinés par les artistes de ces séries.

Le reste du numéro est signé Cory Smith qui est un bon ajout. Alors que j'aimais le travail du dessinateur sur Teenage Mutant Ninja Turtles, je n'avais pas été emballé par ses travaux chez Marvel ( Nova et X-Men Blue). Mais, il s'avère qu'il est bien plus à l'aise sur cet arc narratif. Il y a des pages absolument remarquables et il relève chaque défi qu'impose le script sans aucun soucis.

[1] À vrai dire, le premier numéro est déjà disponible lorsque vous lirez cette critique.

Guardians of the Galaxy #12