Autrice : Libba BrayÉditeur : Little, Brown Books for Young ReadersParution : 2012Genre : FantastiquePages : 608Prix : 11, 13 €
Quand tu commences la décennie avec un coup de cœur :
Avant de commencer, je dois faire un disclaimer pour vous annoncer une pas très bonne nouvelle pour tout ceux qui ne lisent pas en anglais : le bouquin n'as pas encore été traduit. Si vous comptiez vous ruez en librairie pour l'acheter, vous ne le trouverez qu'en anglais. En résumé, TOUT CEUX QUI SONT PRÊTS A FAIRE UNE PETITION POUR LE TRADUIRE, AVEC MOI !!!!!!!Oui je m'insère des applaudissements, à défaut d'entendre les votre.Après avoir provoqué un scandale touchant à l'une des familles les plus éminentes de sa petite bourgade, Evie est envoyée vivre temporairement chez son oncle Will à New York. Plus qu'un exil, ce déménagement est synonyme de liberté pour la jeune fille ! A elle les soirées mondaines, le gin et les virées shopping dans cette ville où tous les rêves peuvent se réaliser (where all dreams become trueyes I know that I'm bilingue). Cependant, lorsqu'un tueur en série frappe la ville en laissant derrière lui d'étranges symboles occultes, la police n'a d'autres choix que de faire appel au Musée de l'Occulte et de l'étrange dont le propriétaire n'est autre que l'oncle Will (coïncidence) pour résoudre cette enquête. Mais Evie et son don, ce mystérieux pouvoir qui lui cause des torts et des travers, pourrait aussi s’avérer bien utile dans cette enquête.🔮 Commençons par l'univers ! Ou plutôt l'atmosphere car il y a pas vraiment d'univers (j'ai trop l'habitude de chroniquer de la Fantasy je crois) qui a été un coup de cœur absolu (après la monarchie absolue, le coup de cœur absolu, qu'est-ce qu'il faut pas inventer ?). L'autrice nous plonge dans le New York des années 1920, qui est un univers (univers ou pas univers, telle est la question) totalement fou ! Même si la Première Guerre Mondiale et tous les troubles qu'elle a engendré sont toujours présents dans les esprits, les temps sont clairement à la fête (les années folles quoi) ! On est embarqué avec Evie de soirées mondaines en soirées mondaines, sur un air de jazz et avec une petite odeur de gin. Mais, d'ailleurs les costards, robes à paillettes et autres cocktail exotiques, la ville cache une part bien plus sombre qui a une belle odeur... d'hémoglobine (eh oui Jamy, autrement dit le sang !). C'est sûr qu'avec les meurtres bien cracras, le sang coule autant que l'encre dans les rues de la Grosse Pomme. A ça, venez ajouter une petite touche de paranormal qui fait plaiz avec du spiritisme et des fantômes et vous obtenez une Wonderbooks totalement fan.
Le mood d'une vie !🔮Comme je l'ai pas mal souligné dans le précédentpâté paragraphe, on est rapidement DANS le bouquin (si je puis dire) et tout ça, c'est grâce à la plume de Libba Bray. Sa plume est hyper addictive en plus d'être magnifique. Malgré le fait que je débute en lecture en anglais "compliqué", j'ai lu ce livre hyper rapidement en dépit des 750 pages qui le compose dans sa version eBook. Au niveau de l'accessibilité de l'anglais, il faut quand-même un bon niveau sans vous mentir ! Vu que l'histoire se passe dans le passé (et que ma lecture passe vite qu'elle n'aurait censé passée Ok j'arrête !), il y a pas mal de mots d'argots (les trois quarts des personnages sont des ados), de contractions (type wanna, gonna...) et d'expressions passée de mode (genre, "swell" qui voulait dire "super", "chouette"). L'intrigue, quand à elle, est juste passionnante ! Il y a des secrets, des rebondissements à la clé, des sous-intrigues... Puis, le roman est assez noir (ne jamais sous-estimer le young adult), pas mal de passages font frissonner comme pas possible (lecture idéale en la période d'Halloween) ! Je vous déconseille fortement de le lire seul(e), la nuit, dans la rue (+1 si c'est une ruelle) sinon il y a beaucoup de chances que cela soit vous qui finirez sur la table d'autopsie.Wonderbooks loves scare people !
🔮 Et si on parlait des personnages pour finir ? Je ne sais pas pourquoi je pose une question (c'est pas une chronique interactive ici). En bref, je les ai adoré ! En long, ils sont tous très différents les uns des autres (et la diversité, on valide !) dans leur personnalité mais chacun apporte à sa manière une petite touche au roman (humoristique, didactique...). J'ai adoré le personnage d'Evie mais je comprends qu'on puisse la détester car... elle est chiante, insolente. Mais elle a quand-même bon cœur et est hilarante ! Les personnages secondaires comme Sam, Mabel, Theta, Henry ou Memphis m'ont juste enchantée chacun à leur manière(Sam Lyod, sois mon âme sœur !) Même l'oncle Will, une des seules présences adultes de ce bouquin, est plutôt attachant malgré ses airs de vieux croûton. Le seul qui m'a cassé les pieds est Jericho ! Mais c'est du cassage de pieds toléré, j'espère juste qu'il va changer de personnalité (évoluer quoi) dans le prochain tome, voilà tout !
Voilà une conclusion bien trouvée et en harmonie avec la période !
Bon si vous n'aviez pas compris, ce bouquin a été un coup de cœur qui m'a fait commencé l'année du bon pied ! The diviners est po-si-tue-tely (tu auras la ref si tu lis le bouquineh oui ze suis méchante) divin (désolée) et je ne peux que vous le recommandez UN MILLION de fois si vous êtes en capacité de lire en anglais. Sinon, go patienter pour une traduction en français (puis je suis sûre que vous avez des livres qui croupissent dans votre Pal/Wl depuis des années I see you). Et j'espère que la suite sera aussi... divine (re-désolée) !
Fanart de Nica Galvez.
Avez-vous (à tout hasard) lu ce livre ? Vous tente t-il ? Des séries années 20 + paranormal à me recommander ?
J'espère que cette petite chronique pré-rentrée vous a plu ! Je vous souhaite une belle rentrée et vous dis à la prochaine pour un nouvel article
Le mot de la fin ?"Naughty John, Naughty John, does his work with his apron on. Cuts your throat and takes your bones, sells 'em off for a coupla stones."
(Naughty John, Naughty John fait sa besogne en portant un tablier. Couper ta gorge, prendre tes os et les vendre pour des clopinettes.)
It's 1920s New York City. It's flappers and Follies, jazz and gin. It's after the war but before the depression. And for certain group of bright young things it's the opportunity to party like never before.
For Evie O'Neill, it's escape. She's never fit in in small town Ohio and when she causes yet another scandal, she's shipped off to stay with an uncle in the big city. But far from being exile, this is exactly what she's always wanted: the chance to show how thoroughly modern and incredibly daring she can be. But New York City isn't about just jazz babies and follies girls. It has a darker side. Young women are being murdered across the city. And these aren't crimes of passion. They're gruesome. They're planned. They bear a strange resemblance to an obscure group of tarot cards. And the New York City police can't solve them alone. Evie wasn't just escaping the stifling life of Ohio, she was running from the knowledge of what she could do. She has a secret. A mysterious power that could help catch the killer - if he doesn't catch her first.Voici une version traduite du résumé ici(je vous rassure : c'est la seule partie de cette chronique qui est en anglais)Aujourd'hui, première chronique de l'année qui inaugure quelque chose d'assez important car c'est aussi ma première chronique d'un bouquin lu en anglais (ouaaaaaais, trop bien) ! Bon je ne sais que cela ne va pas changer la face du monde (si vous auriez espérer que cela stoppe les grèves des trains, je m'excuse) mais moi, ça me plaît ! J'ai reçu ce bouquin pour mon anniversaire et il avait l'air si génial que je ne l'ai pas laissé mariner longtemps dans ma Pile à lire malgré ses 750 pages. Et j'ai plutôt bien fait car il m'a permis de commencer l'année 2020 avec un coup de cœur ce qui est somme toute plutôt chouette (et le prix de l'euphémisme est attribué à... Wonderbooks).Quand tu commences la décennie avec un coup de cœur :
Avant de commencer, je dois faire un disclaimer pour vous annoncer une pas très bonne nouvelle pour tout ceux qui ne lisent pas en anglais : le bouquin n'as pas encore été traduit. Si vous comptiez vous ruez en librairie pour l'acheter, vous ne le trouverez qu'en anglais. En résumé, TOUT CEUX QUI SONT PRÊTS A FAIRE UNE PETITION POUR LE TRADUIRE, AVEC MOI !!!!!!!Oui je m'insère des applaudissements, à défaut d'entendre les votre.Après avoir provoqué un scandale touchant à l'une des familles les plus éminentes de sa petite bourgade, Evie est envoyée vivre temporairement chez son oncle Will à New York. Plus qu'un exil, ce déménagement est synonyme de liberté pour la jeune fille ! A elle les soirées mondaines, le gin et les virées shopping dans cette ville où tous les rêves peuvent se réaliser (where all dreams become true
Le mood d'une vie !🔮Comme je l'ai pas mal souligné dans le précédent
🔮 Et si on parlait des personnages pour finir ? Je ne sais pas pourquoi je pose une question (c'est pas une chronique interactive ici). En bref, je les ai adoré ! En long, ils sont tous très différents les uns des autres (et la diversité, on valide !) dans leur personnalité mais chacun apporte à sa manière une petite touche au roman (humoristique, didactique...). J'ai adoré le personnage d'Evie mais je comprends qu'on puisse la détester car... elle est chiante, insolente. Mais elle a quand-même bon cœur et est hilarante ! Les personnages secondaires comme Sam, Mabel, Theta, Henry ou Memphis m'ont juste enchantée chacun à leur manière
Voilà une conclusion bien trouvée et en harmonie avec la période !
Bon si vous n'aviez pas compris, ce bouquin a été un coup de cœur qui m'a fait commencé l'année du bon pied ! The diviners est po-si-tue-tely (tu auras la ref si tu lis le bouquin
Fanart de Nica Galvez.
Avez-vous (à tout hasard) lu ce livre ? Vous tente t-il ? Des séries années 20 + paranormal à me recommander ?
J'espère que cette petite chronique pré-rentrée vous a plu ! Je vous souhaite une belle rentrée et vous dis à la prochaine pour un nouvel article
Le mot de la fin ?"Naughty John, Naughty John, does his work with his apron on. Cuts your throat and takes your bones, sells 'em off for a coupla stones."
(Naughty John, Naughty John fait sa besogne en portant un tablier. Couper ta gorge, prendre tes os et les vendre pour des clopinettes.)