Nouvelle série d'horreur chez Image Comics, Killadelphia est écrite par Rodney Barnes et dessinée par Jason Shawn Alexander, et propose une histoire entre polar et vampires.

Dans ce premier numéro, l'auteur nous emmène à Philadelphie, où Jim Sangster Jr. retourne chez son père après la mort de ce dernier. Les deux sont policiers, l'un à Baltimore, et l'autre à Philadelphie et ce dernier, James Sangster Sr., enquêtait sur des meurtres assez étranges quand il a été tué. Alors qu'il était sur une affaire de disparitions, il a été pris au piège et attaqué par de drôles d'êtres.

Très vite, l'ambiance de Killadelphia saute aux yeux. Avec une narration alternant les points de vue et les époques, Rodney Barnes tresse un tableau complet de son histoire, remontant loin dans l'Histoire des États-Unis. Entre l'enquête du père, ses découvertes et les indices sur les corps, très vite l'impensable devient réel.

Ce premier numéro est excellent. On pourrait le penser bavard, mais Barnes explore assez élégamment le caractère de ses personnages et les relations qui les lient. On en apprend beaucoup sur Jim, ce qui le rend très vite intéressant. Les différentes pistes laissées dans ce numéro sont très intrigantes et je suis conquis par l'atmosphère du numéro.

Le dessin de Jason Shawn Alexander n'y est pas pour rien. Le dessinateur, que je connaissais pour ses ambiances sombres et horrifiques, est parfait sur ce numéro. Bien aidée par les couleurs Luis NCT, il propose un premier numéro stressant, sombre et peu accueillant, avec une narration maîtrisée.