Pour résumer:
Berlin 1961. David joue de la contrebasse, Tabea du violon. Ils ont tout pour être heureux, tout pour s’aimer, tout pour croire en un avenir radieux. Mais leur monde est soudain détruit par un mur qui s’élève entre eux. Un vrai mur de pierre qui sectionne la ville en deux. Pour rejoindre celle qu’il aime, David doit trouver un moyen de franchir cette muraille gardée par des soldats.
Alors qu’il n’y croyait plus, un plan de dessine. Un projet fou, dangereux, révolutionnaire, mais assez puissant pour enfin passer de l’autre côté de la frontière…
Ce que j’en pense:
David est jeune et amoureux. Mais, son amour va être mis à mal par un événement historique tragique, la construction du mur de Berlin. David se retrouve à l’Est du mur et Tabea à l’ouest. Mais à cœur vaillant rien d’impossible. Malgré les restrictions, les couvre-feux et la répression, David n’aura de cesse de se battre pour sa liberté et pour retrouver son amour.
Avec Je suis venu te chercher, Hervé Mestron signe un roman qui dénonce la vie à l’Est du mur. La justesse du ton employé, les mots simples, décrivent de façon réaliste la façon de vivre de cette époque. C’est étrange, car, on a beau savoir comment cela se passait, j’ai quand même réussi à être surprise par ce récit.
Le personnage de David appelle d’emblée la sympathie. Il nous livre ses pensées les plus secrètes et ses réflexions sur le régime. De son œil critique, il analyse avec intelligence les manœuvres du gouvernement. J’ai aimé son esprit rebelle et futé. Le ton qu’il utilise change tout au long du récit. Il passe de l’adolescent naïf, à celui qui se cogne à la vie un peu trop tôt et doit grandir un peu trop vite.
Le style de l’auteur est simple et efficace. J’ai littéralement dévoré ce roman dont j’ai vraiment apprécié la sobriété du récit.
Bref:
Une lecture très agréable.
Si je devais le noter: