Difficile de passer à côté de ce futur classique de la science-fiction. Trop semblable à l’éclair est le nouveau succès des éditions Le Bélial, écrit par Ada Palmer. L’écrivaine propose une trilogie complexe utopique et puissante dans la lignée de Dune qui lui vaut en 2016, d’être nommée pour le prestigieux Prix Hugo (l’équivalent des Goncourt mais en SFFF). Récit.
TROP SEMBLABLE A L’ÉCLAIR
Vision du futur
XXVe siècle, la société a été totalement repensée. L’humanité n’est plus considérée par Pays, mais par Ruche. Un ensemble de mini-société créée par affinité et grandes idées. Au nombre de sept, elles régissent le monde, mais repose sur un équilibre fragile.
Ce roman, je l’ai appréhendé. Je dirais même qu’il m’a fait peur pour sa complexité et la jolie brique qu’il représentait. Pourtant, j’étais curieuse de découvrir cette nouvelle oeuvre majeure et l’univers qui semblait fou. Puis, j’ai ouvert le roman.
Avec cette chronique, j’ai envie d’être sincère et plus nuancé que la montagne de billets et blogueurs qui vous on dit que c’était un truc de dingue. Et je les crois. Mais moi, j’ai pour ainsi dire, les fesses entre deux chaises. J’ai lu le roman il doit y avoir deux mois maintenant et je suis incapable de vous faire un résumer du dit roman aujourd’hui.
J‘aime les romans qui s’ouvrent avec le temps, comme Dune par exemple (désolé, mais ça reste ma référence en matière de SF) où je suis encore capable de vous raconter le roman dans ses grandes lignes, mais Terra Incognita…nop.
Trop Semblable à l’éclair est dense. Peut-être trop d’une certaine manière, et plutôt décousu. Ne comptez pas vous arrêter dans un chapitre ! Pour le lire, il faut s’armer de courage, de beaucoup de patience et surtout ne pas être fatigué au risque de rater l’info capitale. Pourtant, et c’est là le paradoxe, j’ai aimé mes moments de lecture. Comprendre l’univers fouillé qu’Ada Palmer a imaginé est passionnant et prometteur pour les suites à venir, mais à mon sens, empiète trop sur l’histoire. Parce que bon, nous sommes là pour ça. Voir l’histoire avancer et s’ouvrir. En faite, il reste ce qu’il est censé être : Un premier tome. 700 pages d’introduction, pour ma part, ça a tendance à me lasser très vite. Et c’est dommage.
En conclusion, Trop semblable à l’éclair est un roman ambitieux qui demande beaucoup de patience afin de montrer tout son potentiel. Malheureusement, je reste à côté de cette lecture que j’ai trouvée lourde et trop introductive, même si je salue vivement la richesse de l’univers et les questions que pose le roman. Je lui laisse le temps de reposer sur mon étagère et de l’attaquer une seconde fois, avec peut-être plus de maturité.
Terra Incognita – Tome 1 – Trop Semblable à l’éclair
Ecrit par Ada Palmer
Traduction Michelle Charrier
650 pages
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