Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire prédéfini. Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français pour une 2e édition sur le blog Frogzine.
Voici mon top 10 : Les 10 one-shot que vous aimeriez découvrir en 2020
Mr Woodville, respectable propriétaire terrien, a épousé la fille d’un riche marchand de Londres, dont la dot lui a permis de rembourser de lourdes hypothèques. Peu à peu, l’homme en vient à se prendre d’affection pour sa jeune épouse.
De leur union naît une fille unique, Editha Woodville, future héritière du domaine. Chérie de ses parents, Editha grandit dans l’égoïsme, apprenant à vivre selon son caprice, ne considérant que l’utilité d’autrui. À moins qu’elle ne représente l’indépendance d’esprit d’une nouvelle de génération de femmes, dans une société patriarcale et conformiste…
Comment, devenue mère célibataire, éduquera-t-elle à son tour sa fille, Adeline, avec qui elle part vivre à Rosevalley, dans le Gloucestershire ?
Adeline Mowbray se ressent des débats de l’époque sur l’éducation des enfants, la débauche masculine et la sexualité féminine hors mariage. Mêlant satire et sentiments, Amelia Opie explore les relations mère-fille, et aborde avec franchise la question morale du désir des femmes.
Le 15 juin 1815, le bal devenu légendaire de la duchesse de Richmond réunit à Bruxelles tous les grands noms de la société anglaise. La plupart des beaux officiers présents ce soir-là périront quelques heures plus tard sur le champ de bataille de Waterloo, faisant de cette réception l’une des plus tragiques de l’histoire. Mais cette nuit va aussi bouleverser le destin de Sophia Trenchard, la ravissante fille du responsable de l’intendance du duc de Wellington. Vingt-cinq ans plus tard, les Trenchard, en pleine ascension sociale, se sont installés dans le nouveau quartier de Belgravia et pensaient laisser derrière eux ces terribles événements. Mais dans un monde en mutation où l’aristocratie côtoie désormais la classe émergente des nouveaux riches, certains sont prêts à tout pour que les secrets du passé ne menacent pas leurs privilèges…Amours contrariées, intrigues entre classes sociales, sans oublier le rôle des domestiques : on retrouve dans ce roman tout le talent et le charme de l’auteur de Downton Abbey.
Harcelée par son tuteur, Fleur Bradshaw a préféré plonger dans les bas-fonds de Londres pour lui échapper. Et c’est là qu’affamée, seule et perdue, en échange d’un repas et de quelques pièces, elle s’offre un soir à un inconnu défiguré par une horrible cicatrice. Mais la chance lui sourit enfin quand elle est engagée comme gouvernante pour s’occuper de la fille du duc de Ridgeway. Quelle n’est pas sa stupeur de reconnaître sous les traits de son employeur le sinistre balafré qui a pris sa virginité ! Un homme décidément énigmatique, torturé, qui l’effraie autant qu’il la fascine…
Kahlen est une Sirène, vouée à servir son maître l’Océan en poussant les humains à la noyade. Pour cela, elle possède une voix fatale à qui a le malheur de l’entendre. Akinli, lui, est un beau et gentil jeune homme, qui incarne tout ce dont Kahlen a toujours rêvé. Tomber amoureux a beau leur faire courir un grave danger à tous les deux, Kahlen ne parvient pas à garder ses distances. Est-elle prête à tout risquer pour écouter son cœur ?
Pour avoir voulu se jouer d’un tomte, sorte de lutin du folklore suédois, le jeune Nils devient pareil à sa victime, c’est-à-dire à peine plus haut que la main.
Voulant retenir son jars blanc, tenté par l’appel des oiseaux migrateurs, Nils oublie sa taille minuscule, et le voici emporté dans les airs.
S’ensuivent un voyage à travers la Laponie et la Suède, en compagnie des oies sauvages, et une série d’aventures mi-merveilleuses mi-réelles.
Tous les espoirs d’avenir comme botaniste d’Amaryllis, 16 ans, s’effondrent quand parvient au manoir, où elle vit seule avec sa mère, la lettre de son père annonçant la vente du domaine d’Esver et le mariage qu’il a engagé entre sa fille et un de ses associés.
Dans l’Angleterre du début des années 1920, la jeune Margaret rêve d’être institutrice, mais elle est issue d’un milieu modeste et doit « entrer en condition ». De fille de cuisine, elle devient rapidement cuisinière, un titre envié parmi les gens de maison. Confinée au sous-sol de l’aube à la nuit, elle n’en est pas moins au service de ceux qu’on appelle « Eux », des patrons qui ne supporteraient pas de se voir remettre une lettre par un domestique autrement que sur un plateau d’argent. Elle saura leur tenir tête et rendra souvent son tablier pour améliorer ses conditions de travail, jusqu’à ce qu’elle trouve enfin, sinon le prince charmant, du moins le mari qui l’emmènera loin des cuisines des maîtres. Grâce à son franc-parler aux antipodes des récits de domestiques anglais trop parfaits, ce témoignage paru en 1968 a valu la célébrité à Margaret Powell (1907-1984). Quarante plus tard, il a inspiré le scénariste de Downton Abbey.
Pamela Andrews est une humble et honnête jeune fille placée en condition chez M. B., un riche propriétaire. Se prenant de passion pour elle, le fils du ménage complote à plusieurs reprises avec ses domestiques pour obtenir ses faveurs. Pamela protège sa vertu avec succès et, après avoir vainement tenté de la séduire, B., touché en sa faveur après lecture de son journal secret, finit par l’épouser. Dans la deuxième partie du roman, Pamela essaie de s’adapter à la société bourgeoise et d’établir un rapport réussi avec B.
Vous connaissez Darcy : riche, fière, désapprobatrice, froide. Bennet Bethle connaît lui aussi Darcy, ou, au moins, ce type de femme. En tant que collecteur de fonds pour la collection Longbourn, un musée reculé du Queens, il rencontre de nombreuses héritières qui passent leurs journées à s’ennuyer.
En regardant la belle mais hautaine jeune femme s’ennuyer dans un coin lors du gala du musée, Bennet se doute qu’il n’y aura aucune relation possible entre eux. Mais en dépit de son air d’indifférence, l’intérêt de Darcy a été piqué par l’irrévérencieux Bennet, qui la croise fréquemment en compagnie de son amie Charlotte “Bingley” Bingston. Charlotte qui souhaite organiser un bal à l’hôtel Netherfield au profit du musée. Enfin, organiser un bal ou draguer le frère de Bennet, on ne sait pas trop quelle est la raison principale. Cependant, une chose est claire : il n’aime pas Darcy…
Sur le domaine de Longbourn, vivent Mr et Mrs Bennet et leurs vénérables filles, en âge de se marier.
À l’étage inférieur veillent les domestiques. Personnages fantomatiques dans le célèbre roman de Jane Austen, Orgueil et préjugés, ils deviennent ici des êtres de chair et de sang qui, du matin au soir, astiquent, frottent, pétrissent et vivent au rythme des exigences et des aventures de leurs bien-aimés patrons. Mais ce que les domestiques font dans la cuisine, sans être observés, pendant qu’Elizabeth et Darcy tombent amoureux à l’étage, relève d’eux seuls… Une histoire d’amour peut en cacher une autre, et qui sait quel secret enfoui risque de resurgir.
Un extrait de ma PAL avec des livres que j’aimerais bien lire cette année !
En avez-vous lu certain ?