Éditeur : auto-édition
Date de sortie : 24 janvier 2020
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Résumé:Philippe et Karen sont en instance de divorce.
Ils n’ont aucun secret, et leur couple n’a aucune chance de survivre au choc terrible qu’il est en train de vivre.
Quand Philippe retrouve les « Promesses » qu’ils se sont écrites lorsqu’ils étaient adolescents, c’est toutes ses certitudes qui s’effondrent.
Elles sont la seule part d’ombre qu’il leur reste, l’un pour l’autre. Elles sont le dernier secret. Le dernier espoir.
L’enveloppe des promesses n’a jamais été ouverte.
Mais ce n’est qu’une question de temps…
À première vue, une magnifique couverture, Théo a su être à l’écoute de ses lecteurs en demandant conseil, c’est une sacrée confiance en vous, en nous.
Personnellement ce roman est encore une réussite totale, je ne me lasse pas de la plume de Théo.
Les deux personnages principaux Karen et Philippe, la quarantaine, en pleine séparation, un sujet actuel abordé avec brio contrairement à avant où une fois en couple, tout suivait son cours, mariage, enfant et vieillissait ensemble alors qu’aujourd’hui c’est comme un phénomène de mode ce que je trouve malheureux.
Avant d’envisager la séparation, surtout après 25 ans de vie commune, je pense qu’il faut y réfléchir longuement avant, voir si la flemme est totalement éteinte ou si c’est simplement la routine qui s’est installée, un manque de communication, aucun piment… peut mener un couple à la dérive rapidement.
Un couple, doit savoir naviguer entre les vagues de la vie, combiner de la communication, la confiance, du respect et du sexe sans tabou pour poursuivre le marathon jusqu’au bout. Un joli marathon de la vie que peut être le grand amour. Ne vous oubliez pas parmi tous ces périples qu’un couple peut rencontrer, vous n’êtes pas seulement mari et femme, parents… restez vous-même et soyez fougueux comme vos premiers jours. Accordez- vous, enfin PRENEZ- LE car beaucoup repoussent par manque de temps, trop de travail, pas d’argent, mais la vie est courte et on sait ce qu’on quitte mais on ne sait jamais ce qu’on retrouve… Des temps seuls(e) et à deux c’est important pour un bon équilibre.
Entre ces deux- là, c’est aller loin, adultère de chaque côté, aucune communication, aucun contact depuis des mois, le calme plat, ils font tous pour s’éviter, la cohabitation devient compliquée donc je comprends la décision de divorcer.
Libération le jour de la signature ? Ou l’électrochoc ?
Après être retombé sur leurs promesses mutuelles écrites au début de leur histoire, un bond en arrière rempli de souvenirs, une remise en question s’impose.
« On doit pardonner, et se reconstruire. Oublier, c’est risquer de commettre les mêmes erreurs. Pardonner, c’est accepter. »
Crise de la quarantaine ou juste faite table rase du passé ? Et si Karen et Philippe avaient loupé quelque chose ? Est-ce possible de se reconstruire après tous ces événements ?
J’ai apprécié de voir les personnages retrouvés leurs insouciances, leur grain de folie, replonger dans les souvenirs respectifs, se lâcher et penser qu’à eux sans se soucier de ce qui les entoure.
Vont-ils réussir à se pardonner, à se faire de nouveau confiance ?
Théo a su nous plonger dans leur couple, leurs conflits et leurs non-dits, il a su dans ce roman, nous montrer que tout n’est pas noir ou blanc, que la lumière n’est peut- être pas loin, je vous recommande vivement ce bijou, une très belle leçon de la vie de passer entre les lignes.