Parution : 12/2019
Résumé
Libéré de sous la glace polaire par le réchauffement climatique, un mystérieux virus amène ceux qui sont infectés à se transformer en vampires !
Une situation qui, on s’en doute, va diviser et très vite générer des conflits entre les buveurs de sang et ceux qui n’ont pas muté.
Expert international en matière de mythes et légendes sur les vampires, le Docteur Luther Swann devient conseiller présidentiel et intègre l’équipe Victor 8 (V8), groupe militaire mené par le belliqueux Big Dog !
Notre avis
La série Netflix du même nom a débarqué en France en décembre dernier comme ce premier tome du comics.
Outre Atlantique, le titre est au catalogue d’IDW Publishing, maison d’édition spécialisée dans l’adaptation en comics de licences de films (ils travaillent avec Disney) et de jeux d’animation.
Le dessinateur chilien Alan Robinson s’est déjà illustré chez eux(Star wars legacy).
A l’origine du scénario de cette bande dessinée, l’anthologie dirigée par Jonathan Maberry (Marvel Zombies), auteur dont l’oeuvre est restée quasi-confidentielle malgré de nombreux prix.
Le premier livre paraîtra, également chez Graph Zeppelin, le 28 janvier 2020, alors que le tome 2, du comics, intitulé « Tous des monstres », est déjà annoncé pour mars.
Difficile de voir une véritable ressemblance entre le Luther Swann « de papier » et celui incarné à l’écran par Ian Somerhalder, finalement les deux œuvres si elles partagent les mêmes bases paraissent plus complémentaires qu’autre chose.
« La reine pourpre » rassemble les 5 premiers épisodes du comics.
L’intrigue met du temps à se mettre en place, on commence à voir une certaine cohérence quant au récit et aux personnages à la fin du recueil qui donne effectivement envie de connaître la suite.
L’accent est surtout mis sur le conflit existentiel que pose pour le héros principal l’émergence des vampires : difficile pour l’universitaire qu’il est de devenir un homme de terrain.
Graphiquement, sans être original (le cadrage est classique, très carré), le résultat est honnête, sanglant comme il faut, sans sombrer dans l’exagération. De même, la colorisation de Jay Fotos.
En deux mots
Attention les vampires reviennent chez Graph Zeppelin !
Ludovic Grignion