Pour résumer:
L‘affaire de la ligue des rouquins à peine conclue que son esprit tremble et vacille, annonçant le chaos cérébral. Est-ce la cocaïne ou l’ennui ? Plutôt que les banalités récurrentes du Times, ce sera un toc-toc à la porte qui proposera enfin à Sherlock Holmes un peu de distraction. Un peu ? Les premiers mots de l’individu hirsute ressuscitent le dandy assoupi. Écoutez donc : la veille au soir, le sept novembre 1890 sur Wentworth street, le docteur Fowler s’est perdu dehors en tenue de nuit avec en prime, une clavicule cassée. Le problème est qu’il ne se souvient pas dans quelles circonstances il s’est trouvé dans cet état. Le chausson féminin à son pied droit constituera-t-il un indice suffisant ? C’est sans compter sur l’éminent observateur qui, déjà en état de grâce, voit instinctivement ses neurones tourner à plein régime. En route pour une nouvelle enquête !!
Ce que j’en pense:
Sherlock Holmes est de retour pour une nouvelle enquête palpitante. Voici le grand détective qui prend vit dans une BD au scénario bien rythmé.
Ce premier tome met en place l’enquête ainsi que ses tenants et ses aboutissants. On y voit Sherlock faire ce qu’il fait le mieux, réfléchir. Les amateurs du personnage ne pourront être que conquis selon moi car l’esprit de Conan Doyle est respecté.
Au- delà de l’histoire et du personnage, c’est l’esthétique qui marque surtout. L’ensemble est sublime. Il suffit de voir la couverture pour succomber. Les vignettes sont pleines de détails et on peut rester plusieurs minutes à regarder une page. C’est tout simplement magnifique. Les couleurs utilisées permettent de créer une véritable atmosphère qui colle parfaitement à l’époque où se déroule l’intrigue. De plus, j’ai vraiment apprécié la façon dont l’illustrateur a choisi de représenter le fil des pensées de Sherlock par un fil rouge qui se déroule tout au long de la lecture.
Bref:
Une lecture passionnante.
Si je devais le noter:
Un petit aperçu: