Quanah Parker fut le dernier chef Comanche. Il était le fils du chef Peta Nocona et d’une blanche kidnappée à l’âge de 9 ans, Cynthia Ann Parker.
Cynthia Ann Parker a vécu plus de vingt ans avec les indiens et a eu trois enfants avec Peta Nocona. Elle n’a jamais pu se réhabituer à la vie avec sa famille d’origine lorsque les Rangers l’ont ramenée chez elle.
Lorsque Le dernier sur la plaine commence, Kwana voit son père se faire tuer et sa mère être emmenée par des Rangers. Que leur dit Nauta et pourquoi se laisse t-elle prendre ? Le garçon et son petit frère s’enfuient. Ils doivent trouver une autre tribu. Le calendrier des visages pâles dit qu’il s’agit de l’année 1860 quand la grande quête de Kwana commence, celle de tout faire pour trouver sa place et protéger son mode de vie.
En parallèle du parcours du Kwana, celui du général Mackenzie,
blessé par le chef comanche, qui prend la décision de tuer les bisons.
C’est le cœur lourd que Kwana/Quanah assiste à la progression des blancs et à la destruction de sa culture. Lui et sa famille sont témoins ou victimes de massacres, de maladies, de l’alcool, de trahisons, de la résignation face aux réserves. De son enfance à son entrée dans une réserve, après avoir perdu tous les siens, s’être battu pour être avec la femme qu’il aime, caché sa famille dans les rocheuses pour éviter que l’armée ne s’en prenne à eux et, finalement, constaté l’extermination des bisons – sa principale ressource pour vivre dans les plaines, Kwana se résout. Il ne peut pas remonter le temps, mais il peut faire en sorte que le futur se passe bien. Un modèle de courage, d’honneur et de respect.
Nathalie Bernard avoue s’être librement inspirée de l’existence de Quanah Parker pour écrire son roman. Il n’empêche qu’à travers sa passion, la vérité est là. Elle est parfois déplacée, arrangée ou sous-entendue, mais elle est là. Dans l’important détail, dans les réflexions qui s’élèvent chez le lecteur et, ici, dans l’émotion grandissante. Histoire, leçon, messages et aventures s’unissent grâce à deux grandes maîtrises, celle du sort des amérindiens et celle de l’écriture d’un roman. Le résultat est à la fois grandiose et délicat, plein d’action et de patience, beau et terrible. La lecture est prenante et parfaite !
Présentation de l’éditeur :
« Notre territoire est immense. Nous sommes les Noconis ce qui, en langue comanche, signifie « les Errants ». Toujours en mouvement, nous suivons la transhumance des bisons. La terre est notre mère, le soleil est notre père. Les plaines sur lesquelles nous chevauchons ne nous appartiennent pas, mais notre territoire s’étend à perte de vue. »
Ainsi commence l’histoire de Quanah Parker, fils du grand chef Peta Nocona et d’une femme aux yeux clairs. Inspiré de faits réels, ce roman nous entraîne sur les traces de celui qui deviendra le dernier chef comanche à avoir vécu libre sur les grandes plaines américaines. Le destin d’un homme qui s’est battu, sa vie durant, pour tenter de sauver son peuple et sa culture.
Cynthia Ann Parker***
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