Faut-il se ruer sur les nouveautés littéraires ?

Ceux qui me lisent régulièrement ont constaté que je ne chronique pas que des nouveautés, loin de là au contraire. Je prends même un certain plaisir, genre marque de fabrique, à me distinguer de nombreux autres blogs. Certes j’ai mes chouchous, comme les romans de Philippe Djian par exemple, que j’achète le jour de leur parution en librairie mais ils sont assez rares et nul n’est parfait.

Plus sérieusement, je m’interroge sur l’intérêt ou le bienfait de lire les romans dès qu’ils sortent. Est-ce vraiment une nécessité ou un snobisme élitiste ? Les deux points de vue se valent et je ne veux critiquer ni l’un ni l’autre car dans un autre domaine, musical pour ne pas le citer, durant plusieurs dizaines d’années je me suis rué chez mon disquaire pour acheter les nouveautés qui sortaient ; donc, je connais le plaisir trouble et l’indescriptible joie d’être parmi les premiers à profiter d’une œuvre dont on va parler plus tard dans la presse et parmi les groupes de fans…