La Litté’ de Poche, #1 : la Fantasy – @Bookscritics x La Fabrique Poche

Par Sofia @Bookscritics

Lect.eur.x.rice.s, bienvenu.e.x.s dans le premier Litté de Poche, nouvelle série d’articles collaboratifs Bookscritics X Fabrique Poche, où on s’intéresse aux genres littéraires. Pourquoi on s’intéresse aux genres littéraires ? Parce que nous, on aime bien ce qui fait débat et la classification des genres littéraires ça fait débat ! Et ce, depuis Platon… Si ce n’est pas badass ça ?! Mais si ce qui fait débat ça nous plait tant, ce n’est pas parce que on aime les crêpages de chignons académiques (quoi que … ^^), mais qui dit débat dit diversité des points de vue… Ça y est, vous nous voyez venir ! Non, nous ne sommes pas là pour trancher et dire la vérité d’un genre littéraire, dévoiler sa définition essentielle cachée, ou remettre en question la classification de votre bibliothèque perso ( quoi que … ^^) mais plutôt pour explorer les diverses univers, représentations et expériences de nos invité.e.s. La Litté de Poche c’est donc des conseils lecture, ciné, musique, expo, des anecdotes et des témoignages d’aut.eur.x.rice.s et lect.eur.x.rice.s !

Et qui de mieux pour nous parler Fantasy que Aurelie Chateau Martin et Jonathan Lhuillier aka The Book Lovers. On vous les présente.

Aurelie Chateau Martin (ACM), autrice de 80 livres (rien que ca), jeunesse et public averti, romance et fantasy, chroniqueuse, dessinatrice à ses heures perdues, et prof de yoga. A son actif elle a même un manga : Muse, dont on peut retrouver une planche par semaine sur son Instagram. Encore plus cool et badass ? Aurélie s’engage à travers ses romans. Au programme : persos LGBTIA+,  thématiques de rejet et de résilience, espoir et perte de foi. Jonathan Lhuillier aka The Book Lovers (TBL), fan de littérature de l’imaginaire et engagé pour l’autoédition, créateur d’un super site de chroniques de livres, du génial concept “ séries time ” et d’une chaîne Booktube et ASMR, auteur et graphiste indépendant spécialisé en couvertures de romans (réductions pour les auteurs autoédités) !

L’interview commence… 

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 > Présentation : 

Litté de Poche : Si on vous a invité ensemble, c’est aussi qu’on sait que vous vous connaissez. Vous avez travaillé sur un projet ensemble. Est ce que vous pouvez nous en parler ? Comment ça a commencé ?

ACM (Aurelie Chateau Martin) : En fait, on a travaillé sur plein de projets ensemble. Dans le sens où Jona (The Book Lovers – TBL) conçoit une grande partie des couvertures de mes nouveaux romans (pour ne pas dire la quasi-totalité), qu’on a bossé en partenariat plein de fois sur mes propres romans, avant de décider d’écrire des romans ensemble.

TBL (The Book Lovers): Mais oui, on a commencer par bosser ensemble sur les couvertures d’Aurélie et même avant en fait, on s’est « rencontré » grâce à mon blog, quand Aurélie m’a proposer ses romans en SP (service presse) en 2016 et après on ne s’est plus quitté.

ACM : On a sympathisé tout de suite, ça a dépassé le cadre du partenariat genre presque immédiatement, et on s’est rencontrés IRL en 2018 sur le Rêve de l’Aborigène pour la première fois… on savait qu’on se kifferait IRL aussi et ça a été carrément le cas !

Un jour Jona (TBL) m’a proposé de faire une de mes couvertures, et moi qui n’osais pas le lui demander, j’étais trop contente, et c’est ainsi que la phase deux de notre partenariat hors amitié (même si tout est lié) est née.

Concernant purement l’écriture, en fait, c’est parti d’une sorte de coup de motivation inattendu. J’avais vu un appel à textes sur les anti-héros, et je lui en ai parlé en mode  » vas-y, on fait ça ensemble « . Quelques heures plus tard, on avait les deux premiers chapitres de l’histoire

TBL : Aurélie savait que j’écrivais, elle avait déjà lu quelques extraits de travaux persos et cela faisait plusieurs fois que je lui parlais de mon envie d’écrire sur des super-héros, elle m’a alors parlé d’un concours d’écriture sur le thème des anti-héros et m’a donné ses premières idées. J’ai accroché et même si j’ai eu peur au début haha, ben on s’est lancé et ça a donné notre premier bébé hehe. Ainsi est né “ Mission assassin ”, un livre romance / aventure / complot qui met en scène un duo d’élèves, le solitaire Ashvin et le beau riche Cian. 

Ils nous racontent comment s’est passé l’écriture : 

ACM : Au début, Jona (TBL) flippait de ne pas être à la hauteur, je l’ai frappé à répétition jusqu’à ce qu’il prenne confiance en son talent.

TBL : Je flippe toujours, mais cette première expérience m’a permis de prendre beaucoup plus confiance en moi, principalement sur l’écriture, mais sur beaucoup de choses en fait.

Et la fantasy dans tout ça ?

Comme on le disait en introduction de l’interview, la classification par genre fait souvent débat et la Fantasy n’échappe pas à la règle. Si on s’en remet à notre ami Wikipedia, on obtient ça : “ genre littéraire présentant un ou plusieurs éléments surnaturels qui relèvent souvent du mythe et qui sont souvent incarnés par l’irruption ou l’utilisation de la magie

La fantasy fait partie des littératures de l’imaginaire. Dans la fantasy comme dans le merveilleux, le surnaturel est généralement accepté, voire utilisé pour définir les règles d’un monde imaginaire, et n’est pas nécessairement objet de doute ou de peur. Cela distingue la fantasy du fantastique où le surnaturel fait intrusion dans les règles du monde habituel, et de l’horreur où il suscite peur et angoisse.”

Jusque-là tout va bien, mais après ca se complique. Certains disent que la fantasy est un sous-genre du fantastique, d’autres que la fantasy c’est le nouveau merveilleux, il y en a encore d’autres qui disent que la frontière avec la sf est trop floue. Et même Tolkien, l’auteur que l’on considère comme le père du genre : il inscrivait son œuvre dans la « Faërie », sorte de conte de fée. Est-ce que la fantasy c’est d’abord des textes et oeuvres qui puisent leurs racines dans le folklore imaginaire anglosaxon (elfes, trolls, dragons…) ? Est-ce que la Fantasy c’est d’abord des textes et oeuvres qui ont cette particularité qui veut que l’émergence du surnaturel dans notre univers est accepté comme naturel par les protagonistes ? Pour compliquer l’histoire un peu plus rappelons que la Fantasy est dotée de beaucoup beaucoup  beaucoup de sous genres : de la fantasy urbaine au space fantasy en passant par la fantasy arthurienne, animalière, historique, dark ou héroïque… On a de quoi faire !

BREF, vous l’avez compris, il y autant de définitions de fantasy que d’auteurs et d’autrices, de lecteurs et de lectrices de fantasy ! Taquines comme on est on a donc demandé à nos invité.e.s ce qu’était la fantasy pour elleux et quel avait été leurs première révélation du genre. 

ACM : Je ne pense pas pouvoir me souvenir car d’aussi loin que je m’en rappelle, je lisais de la fantasy. Je dirais qu’un des premiers livres qui m’ont vraiment marquée, en fantasy, c’est Les dames du Lac de Marion Zimmer Bradley. J’ai toujours croisé historique/fantasy et j’étais fana des légendes des chevaliers de la Table Ronde, donc pour moi c’était un croisement parfait. Mais avant ça je lisais lesromans égyptiens de Christian Jacq, qui, s’ils sont de la romance historique, s’apparente à de la fantasy car sont peuplés d’éléments surnaturels, interventions divines, etc. À 12 ans j’ai découvert grâce à mon cousin l’univers de JRR Tolkien avec le Hobbit et j’ai arrêté de lire tout le reste à part l’historique ^^ Ce sont mes premières références, qui ont créé mon « folklore » imaginatif. Après, j’en lisais déjà enfant, j’ai toujours eu un énorme faible pour les mythes et légendes, etc, que je dévorais en livres et bd, j’adorais Papyrus, Elfquest, etc… 

Je n’ai pas définition fixée de la fantasy. Pour moi la fantasy part de l’imaginaire collectif, des métaphores dont l’esprit humain se nourrit depuis toujours. D’abord mythes et légendes, histoires des dieux, folklore du monde entier, contes pour enfants, la fantasy commence là. Elle ne vient de nulle part, elle est à proprement parler la manière humaine d’assimiler la connaissance de façon détournée, de partager des enseignements, des savoirs-faire, etc Ensuite, la catégorisation est beaucoup trop complexe et s’entrecoupe en permanence, on peut rarement classer un livre dans un seul sous-genre, en fantasy, donc c’est un joyeux bordel, qui va bien, je trouve, avec la liberté induite par ces histoires qui débordent du cadre purement terrestre

Et puis, il faut que je parle de steampunk : bon, je connaissais et j’avais lu (ou visionné) plusieurs ouvrages de Jules Verne, mais je n’avais jamais spécialement fait gaffe que c’était de la fantasy. J’ai plongé dans la lecture/l’écriture du steampunk par le biais du cosplay. Voilà, c’est pas très captivant, mais c’est la manière dont le steampunk s’est mis à m’intéresser du point de vue littéraire.

On a posé la même question à TBL. C’est quoi la fantasy pour toi et quel a été tes premières révélations du genre ?

TBL : Alors, cette question est assez compliquée pour moi haha. Parce que, du coup, ma définition de la fantasy à pas mal changé. Si l’on prend ma définition actuelle de la fantasy, c’est à dire que l’on présente un univers ou un événement non habituel, la magie, par exemple, et que ce fait est (ou fini par être) accepté de tous comme quelque chose de normal (même si ça peut être très subtil et pour moi, on a pas forcément besoin d’un gros dragon, de formules magiques toutes les deux pages ou que sais-je encore). 

Bref, si on prend cette définition, ma première expérience avec la fantasy ben c’était la série Charmed (oui, je parle de Charmed dans toutes mes interviews lol). Mais… à l’époque, pour moi c’était du fantastique et j’avais comme définition pour le fantastique la même que je viens de donner haha

Sinon niveaux séries, il y avait aussi Xena, que j’adorais. Pour les lectures, c’est venu bien plus tard avec L’épée de vérité, romans dont était adapté une série que j’adorais: Legends of the seeker. 

Encore plus tard et grace à mon blog, j’ai découvert les Affligés de M.I.A, qui est un magnifique exemple de ce qu’est la fantasy, pour moi. Quelque chose de profond qui va nous faire réfléchir de façon subtil et ce, sans user de trop de magie ou d’artifices. J’ai eu un énorme coup de coeur pour cette trilogie, qui place les personnages et l’humanité avant toute chose. Encore plus récemment, il y a évidemment le Tourment des Rois de Gaëtan Noël (extrait ci dessous), qui reprend encore un peu tout ça, mais qui m’a touché en plein coeur

ACM : j’ai mis longtemps à différencier fantasy et fantastique, aussi, parce que la frontière est très floue, je trouve, sur certaines oeuvres.

TBL : Mais oui ! Du coup, pour moi, le fantastique, ben c’est exactement la même définition que la fantasy, sauf que l’élément magique ou autre, n’est jamais admis, ou alors on ne sais pas si oui ou non ce qu’il vient de se passer est magique ou tout à fait normal (un autre roman de M.I.A, « Max » en est le parfait exemple).

Après de tels passionnants et beaux mots, on aurait dû se douter que, malgré les apparences le crêpage de chignon définitionnel, n’était pas loin. Cher.e.s lect.eur.rice.s, on s’est permis de censurer l’échange qui a suivi pour une question de longueur d’article On espère que vous nous pardonnerez. 

On a demandé à ACM et TBL de choisir des extrait de livres Fantasy pour nous en parler. Pour notre plus grand bonheur TBL à choisi le Tourment des Rois de Gaëtan Noël :

“Finalement, peut-être que mon récit n’est pas objectif : peut-être qu’en le lisant, l’on me verra comme un héros bienveillant, opposé à un roi aussi méprisable que haïssable. Mais ce serait là une immense erreur. Ce n’est en aucun cas aussi simple. Le bien et le mal n’existent pas : ce n’est là qu’un schéma simpliste et grotesque pour justifier ses propres croyances et diaboliser celles de l’adversaire. En vérité, il n’y a que des points de vue incompatibles. Des idées, destinées à s’affronter dans une lutte violente pour la domination. Chacun use des armes à sa disposition, et c’est celui qui se montre le plus déterminé, le plus puissant ou le plus rusé, qui impose sa vision du monde. Et la situation l’illustrait parfaitement. Un roi et un prince, tous deux persuadés de détenir les vérités de l’univers. Deux puissances comparables, mais par concept monarchique, inégales dans leurs pouvoirs et leurs possibilités. D’un côté, il y avait donc un roi aux décisions des plus discutables, mais qui avait l’audace et le pouvoir de les imposer. De l’autre, il n’y avait qu’un petit prince naïf et indécis, incapable de se résigner à ce qui était immoral, mais nécessaire. Des milliers d’innocents allaient périr par ma faute : j’avais eu l’occasion de laisser mourir leur bourreau, et je ne l’avais pas saisie. Je m’étais plié à la prétendue vertu qu’il ne faut en aucun cas tuer son propre père : mais combien de pères ilidriens venais-je de sacrifier pour cela ? La vie d’un homme avait été sauvée, pour que dans sa survie il en décime des milliers.”

TBL : Tourment des Rois, dont je viens de parler et qui est sans doute mon roman de fantasy préféré et même l’un de mes romans préférés tout court, tellement il m’a touché et que j’avais l’impression qu’il était écrit pour moi. Et donc pourquoi ce passage ? Tout simplement parce que je trouve qu’il reflète parfaitement la réalité. Pour moi, le bien et le mal n’existe pas, tout n’est pas tout blanc ou tout noir et tout le monde peut se voir comme le héros de l’histoire. Il parle aussi des choix que l’ont fait, des choix qui peuvent nous paraîtres bons ou éthiques, et c’est peut-être vrai, mais nos choix auront toujours des conséquences, sur nous ou sur les autres. Et puis il remet aussi en cause l’éthique, justement, pourquoi telle chose serait mieux qu’une autre. Bref, c’est un extrait qui fait énormément réfléchir. J’aime aussi le fait que le personnage narrateur prenne du recul par rapport à ses propres choix et que lui-même se pose des question, ne soit pas certain qu’il soit « le gentil », etc. Bref, faut lire le Tourment des Rois, ce roman est magnifique !!

On a demandé à ACM un extrait d’un de ses romans à elle. 

ACM : Donc, pourquoi cet extrait? Quand vous m’avez demandé un extrait représentatif de ma vision de la fantasy, pour moi c’était évident qu’une des oeuvres qui est la plus représentative et la plus complète niveau fantasy, parmi mes romans, était clairement Le Feu des Steppes. C’est une de mes dernières séries de fantasy épique, mais pas seulement. Je pense avoir réalisé sur cette série un mélange « parfait » entre tout ce que j’aime dans la fantasy. L’aventure, le combat (pour ne pas dire qu’il y a carrément des guerres avec de grosses batailles, c’était une première, pour moi ! ), la magie (pas seulement magie pure, mais aussi chamanisme), les créatures fantasy (même si dans cette série elles sont complètement hors de ce qu’on voit habituellement: djinns, Grands Vers géants et autres animaux sauvages des steppes), les dieux (interventions divines, culte primitif, encore une fois le chamanisme est omniprésent et capital dans l’histoire), haine, amour, politique…

Ca se passe chez un peuple de nomades vivant dans les steppes, proches de la culture des mongols primitifs. Il y a aussi un clivage de deux mondes, avec les deux héros qui proviennent de cultures différentes (Agni est un Alasaï, donc le peuple des steppes, Ymir est un citadin d’une grande ville orientale). Donc pour moi le contexte du roman, ce mixage d’éléments en fait exactement ce que je recherche en fantasy. 

Concernant l’extrait en lui-même, il est violent, brutal, mais aussi complètement capital. Il illustre la politique (bataille, guerre de clans, prise de pouvoir), la magie (lance enflammée de l’Élu, contexte de base à savoir que l’Élu en question est l’envoyé des dieux pour rallier les clans), l’amour (pas au sens amoureux, mais cet amour immense que le peuple de l’Élu vouent à leur véritable chef), le combat, le courage …. Et puis parce que j’aime les combats, qui sont mon grand dada en fantasy, et sont des passages qui me rendent, à l’écriture, vraiment euphorique et remplie d’énergie ^^

L’heure de la fin de l’interview approchait alors on leurs a demandé leurs conseils lecture. 

TBL : Alors, eh bien pour mes conseils lecture, on avait dit 2 édités, j’ai donc choisis la trilogie « Les Affligés », de M.I.A. qui fut un gros coup de coeur, ils font d’ailleurs partie de mes auteur.ices préférés, savent se renouveler et leurs textes sont toujours profond et très surprenants.

Pour le second, j’ai choisis les Soeurs Carmines, qui mélange un peut pas mal de genres, justement haha, mais qui fut un gros coup de coeur, très original et qui m’a sorti d’une panne de lecture.

Concernant les autoédités, bon ben, vous vous en doutez, Le Tourment des Rois, énorme coup de cœur que j’ai dévoré et auquel je pense encore très souvent.

Le second sera Les Chroniques de Gabriel, pour tout son folklore, ses personnages attachants et surtout parce que j’avais l’impression de me retrouver dans une bonne vieille série, en fait.

ACM : Mes conseils lecture: Deux zéros et demi de Guillaume Lecler, déjà, pour moi c’est un incontournable pour son humour unique et la manière à la fois drôle et pointue dont il aborde la fantasy.

Ensuite, complètement autre registre, je citerais Asal, de Merry Refty. C’est mon cousin, déjà! (enfin, par alliance). Mais ce n’est pas pour ça que je l’ai choisi, mais parce qu’il a créé un univers fantasy assez proche de la dystopie, mais dans un contexte purement imaginaire, avec une vraie balance entre des éléments de fantasy classique (magie, créatures fantasy, etc), et une modernité qui résonne assez fort avec notre monde, tout en ayant ses propres règles, qui en fait un croisement de fantasy épique et de fantasy urbaine que j’ai trouvé assez génial.

En maison d’édition : Les Poisons de Katharz, d’Audrey Alwett. Un de mes plus gros coups de coeur en fantasy. Une écriture géniale, des références à la limite de l’hommage sur l’oeuvre de sir Pratchett, un scénario archi béton, qui prend aux tripes, un univers entre l’humour et l’ironie qui pose une critique sociale forte et légère à la fois.

J’ai eu plus de mal avec le second choix, du coup là en écrivant sur les précédents, j’ai envie de citer Terry Pratchett. Et pas un livre. Le Disque-Monde, c’est je ne sais plus combien d’ouvrages, tous géniaux, tous uniques. Il a vraiment créé un univers fantasy assez unique, qui pourrait paraitre classique dans le choix des races, créatures, etc, mais en fait défie tous les stéréotype de la fantasy classique. A la fois débordant d’un humour percutant, et rempli d’une vraie sagesse philosophique qu’il arrive à faire passer à travers son incroyable humour. Le traducteur est tout simplement un génie, parce que vu le nombre de jeux de mots, c’était pire qu’un défi de traduire ces romans! Et puis rien que pour Mémé Ciredutemps, déjà C’est, de tous les personnages de tous les romans que j’aie jamais lus, MON personnage fétiche. La vieille bougonne et acariâtre au grand cœur, sorcière de son métier, qui fait croire qu’elle n’a pas de vrais pouvoirs, qui maitrise la têtologie et qui est une pure badass! 

On leurs a également demandé leurs prochaines sorties : 

TBL : Alors, pour les prochaines sorties, la seule d’assurée, de mon côté, c’est #MissionSuperHéros, qui est une suite de #MissionAssassin et qui est toujours co-écrit avec Aurélie haha. C’est une suite, mais le roman pourra aussi se lire complètement indépendamment de Mission Assassin. Il est en court d’écriture et ça avance plutôt pas mal ces derniers temps donc c’est cool.

Niveau écriture, j’ai pas mal de projets en stand by donc j’en parlerais quand ce sera un peu plus concret, mais j’aimerais me replonger dans plusieurs fanfiction cette année, qui pourraient sortir sur Wattpad, je pense. Mais c’est encore à confirmer, il faut que je trouve le temps et la motivation.

Sinon eh bien il y a mon blog, les Series Time tous les mercredi avec Sofia et Ama et des chroniques, le samedi, mais pas forcément tous les samedis, ça dépend évidemment de mon rythme de lecture. 

Je vais essayer de relancer ma chaîne Booktube, mais j’avoue que j’ai un peu de mal à me motiver, j’ai déjà pas mal de projets haha.

Sinon, je sors une vidéo ASMR tous les dimanches sur ma chaîne « Les Murmures de Jona« , mais aussi une tous les mercredis, maintenant. J’y ferais d’ailleurs des lectures chuchotées donc si ça vous intéresse, n’hésitez pas à vous abonner.

Ensuite eh bien je suis graphiste et je suis disponible pour réaliser vos couvertures de romans.

ACM : sorties assurées de 2020 (les autres, ce sont des projets donc je ne sais pas quand ils sortiront… faut déjà les écrire). Le 29 (janvier), je sors Octopus Tentacles’ Dream, qui est un… porn tentacules. Tout est de la faute d’Ama et de Jona qui m’ont lancé un défi, ça s’est fini en vrai roman court, qui est enfin prêt à paraitre. Ensuite, j’ai deux courtes histoires terminées (une novella, Orgie à quatre mains, et un roman court, Prince Charmant), qui sont en cours d’illustrations. Ce seront donc des light novels en collaboration avec Mélancolie Odd (ma mangaka), et elles devraient toutes les deux sortir courant 2020. Je viens également de finir le tome 1 de ma nouvelle duologie L’Héritage des Cerisiers, suite de Muse et du Temps des Cerises (mais qui peut se lire à part, comme tous mes romans/séries), les deux tomes sortiront en 2020, le premier normalement en février. 

Également, obligé il sort en 2020, #MissionSuperHéros, la suite de #MissionAssassin, sur laquelle on bosse au taqué avec Jonathan, en ce moment ! Et enfin, trèèèès important, le premier tome de Muse, adaptation manga de ma trilogie Muse, projet lancé fin 2018 avec Mélancolie Odd, devrait paraitre en mars! et j’ai beaucoup trop hâte! 

Enfin comme Litté de Poche a aussi vocation à promouvoir l’accès à la création et à l’écriture on leurs a demandé un conseil qu’ils aimeraient donner aux personnes qui ont envie d’écrire. 

ACM : Mon seul conseil, c’est éclatez-vous, faites ce qui vous plaît, écrivez si vous en ressentez l’envie, le désir, le besoin, et n’écoutez pas les conseils des gens l’écriture, c’est avant tout un art, qu’on vit, et sur lequel personne ne peut placer de règles pour nous C’est avant tout se faire plaisir alors voilà, faut se lâcher !

TBL : Ben en fait c’est exactement le même qu’Aurélie haha. Ah et n’ayez pas peur d’écrire, si vous en avez envie, écrivez, point.