Le flop du mois… Et oui, étonnamment écrit par une auteure que j’adore. Mais il faut lui pardonner cette erreur comme elle le note dans la préface… Ce récit était son premier essai à l’écriture d’une romance il y a de cela fort fort longtemps. Chronique haute en couleurs !
╰☆ Résumé ☆╮
Ryan Langston a aidé Cara Martin lors de moments difficiles, et elle serait prête à tout pour lui, même maintenant, après son décès. Mais hériter de la part de Ryan du ranch familial, dans l’ouest du Texas, et devoir y vivre pendant un an ?
Cara ne comprend pas ce que son ami avait en tête en lui léguant un tel bien. Cependant, elle ne supporte pas l’idée de lui refuser son dernier souhait, même si cela signifie de partager le toit de l’arrogant frère aîné de Ryan, Jeth.Jeth Langston n’a aucune confiance en Cara. Qu’il soit damné si cette étrangère récupère l’héritage familial ! Quelles qu’en soient les conséquences, il est déterminé à renvoyer la jeune femme là d’où elle vient..
Mais alors que les jours rallongent et que le soleil se montre davantage, Cara ne peut s’empêcher de voir Jeth au-delà des apparences…
✿ Mon avis ✿
Attention, chronique à chaud et super « poétique ».
Oreille sensible à la critique s’abstenir :p
Ahh la la. Leila qu’est-ce que tu nous as écrit là ?! Quand j’ai lu la préface de ce roman signée de la main de l’auteur (figurativement parlant), je me suis demandé de quoi elle parlait. Pourquoi fallait-il l’excuser d’avoir écrit cette romance? Et bien je pense que j’ai compris.
Si vous avez déjà lu les autres grands romans de l’auteure, je vous déconseille un peu de lire ce livre… sauf si vous avez envie de découvrir sa première tentative à l’écriture. Au final, c’est plutôt mignon. Mais ça casse pas trois pattes à un canard.
Je tiens à souligner que, contrairement à la majorité des romans Charleston qui sont de très grande qualité (tant dans le fond que dans la forme), ce petit poche-ci ne mérite pas vraiment leur label… J’ai vraiment l’impression qu’ils ont baclé le travail d’édition ou qu’ils l’ont délégué à des non professionnels. Je ne suis pas une as de la grammaire et de la syntaxe, je ne suis pas une puriste de la langue. Mais quand je vois qu’il manque des mots (style « de » ou « que ») ou que certains « le » sont écrits à la place de « dont », je trouve ça un peu chelou quand même. Plus encore lorsque cela se reproduit 4 à 5 fois sur un roman qui ne fait même pas 250 pages. Pour une histoire qui est en plus déjà parue en grand format chez eux, je ne trouve pas cela très correct.
Et alors comble du comble, voilà que je découvre qu’il y a un énorme typo sur la tranche de la couverture (ce truc que vous voyez quand votre lire est gentiment rangé sur son étagère). Franchement… L’hérirtage des Langston… Il y avait quand même moyen de l’éviter, non ?
Enfin bref, je suis un peu lourde avec mes mots sur la forme mais c’est parce que c’est assez dérangeant de recevoir un si petit livre avec autant de défaut pour une maison d’édition qui publie habituellement des pavés d’une très grande qualité. Comme si personne ne voulait s’occuper de ce petit récit 😦 snifff
Passons maintenant au fond de l’histoire (qui n’est pas des plus dingues non plus). Une fille passe de jolis moments avec un gars qu’elle connait depuis un an. Ils ont l’air de bien s’entendre, elle vient le chercher à l’aéroport à son retour de voyage. Bref, tout va bien pendant 3 pages et demi. Puis on découvre qu’il est malade et que cela ne va pas s’arranger. Ryan est en train de mourir (d’où le titre du livre en grand format : Le testatement de Ryan). Sur son lit de mort, il prépare un plan machiavélique (ou pas) pour obliger sa chère amie, Cara, et son frère adoré à se rapprocher. Faut pas être Sherlock Holmes pour deviner dès la page 12 comment l’histoire va se terminer.
J’ai bien aimé le décor « ranch » et chevaux du Texas. Je me suis crue en été. Toutefois, j’ai trouvé le personnage masculin cliché à mourir. Il agresse presque Cara quand il la rencontre, il l’engueule, il se prend pour le roi du monde. Et évidemment on voit des étincelles entre eux mais le désir n’est pas vraiment subtile. On dirait que c’est forcé parce que… bah, ce sont les deux personnages du livre et on se doute bien qu’ils vont finir ensemble donc voilà.
C’est une histoire qui dure un an mais qui est racontée en triple vitesse sur 200 pages. On saute un peu du coq à l’âne, tant au niveau des péripéties que des sentiments entre les protagonistes. Chaud, froid, je t’aime, moi non plus. Bref, c’est brouillon, forcé et même pas si romantique que ça. Résultat des courses : ce livre fut un gros FLOP.
Dommage car j’adore l’auteure. Ses autres romans sont dignes de prix et sont à lire absolument. Mais celui-ci alors… je comprends maintenant ce qu’elle a voulu dire dans sa préface. Et je l’en excuse. C’était quand même fun à lire lorsque j’ai arrêté de prendre l’histoire au sérieux.
Merci Charleston pour la découverte… Mais attention au travail d’édition si vous souhaitez réimprimer ce petit récit.
CHRONIQUE #550 – Février 2020
- Titre: L’héritage des Langston
- Auteur : Leila Meacham
Editeur : Charleston poche
Parution : janvier 2020
Nombre de pages : 240 pages
Genre : Romance