Pour résumer:
Sur le ton de la confidence, Mary raconte…
A Londres, elle vit un grand amour avec Simon, l’homme idéal. Mais sa vie se trouve chamboulée lorsqu’elle surprend son petit ami outrageusement dénudé en compagnie d’une autre fille dans leur appartement. Sa réaction intersidérale la surprend elle-même, elle ne se savait pas si forte. Au diable les hommes et leurs infidélités ! Vive la femme libre !
Le credo semble facile à tenir. Sa meilleure amie Lola est un peu déjantée et elle a un don douteux pour lire l’avenir, mais elle fait tout pour lui faire rencontrer d’autres prétendants.
Trop déçue par les hommes, Mary préfère se réfugier dans un amour platonique, craquer pour une star de cinéma, le beau Benedict Cumberbatch.
Elle crée un blog sur lui et en oublie son chagrin.
Mais voilà que le félon demande son pardon, que les choses se corsent au boulot, que son idole est dans les parages, que sa meilleure amie un peu timbrée propose des plans tous aussi loufoques les uns que les autres.
Son cœur déçu la somme de résister à Simon, mais c’est plus fort qu’elle, elle se lance dans un « je t’aime moi non plus » dont elle ne sortira pas indemne et fomente des idées de vengeance…
Pour autant la pauvre Mary ne renonce pas à être heureuse, même s’il lui en coûte quelques déceptions gratinées. Elle sait qu’il suffit de croire en ses rêves et de se battre pour les réaliser.
Quand Trevor débarque en sauveur pour endosser le rôle du meilleur ami, elle va devoir choisir entre son ancienne vie et la possibilité d’un nouvel amour.
A travers leurs délires, Mary et Lola vivent une belle complicité, une histoire d’amitié, de rêves et de détermination.
Ce que j’en pense:
Vous l’aurez compris en lisant le résumé, nous sommes ici dans un genre de roman très féminin. Dès les premières pages, le personnage principal, Mary, nous embarque dans sa vie. Et il faut dire qu’elle ne s’ennuie pas. Enchaînant les situations ubuesques, la jeune femme entraîne dans son sillage Lola, sa fidèle amie, et son lecteur.
La trame de l’histoire est bien construite et ne comprend pas de longueur. Le rythme est soutenu et l’on n’a pas le temps de s’ennuyer. Néanmoins, l’ensemble est cousu de fil blanc et j’ai très vite compris quel serait le dénouement de ce roman.
Les personnages sont un peu trop caricaturaux à mon goût. J’aurai effectivement apprécié un peu plus de nuances dans le caractère de Mary. Ils ont néanmoins le mérite de faire rire et sourire. Ils sont attachants sauf Simon qui incarne à peu près tout ce que la gent masculine peut avoir comme défaut.
Quant au style, bien que très accrocheur au début du roman, il a fini par me lasser voire m’agacer vers la fin. En effet, écrit sur le ton de la confidence, le langage se veut assez oral et parfois j’ai trouvé cela peu crédible. L’idée de base est donc bonne mais utilisée en excès, elle a eu effet de gêner dans ma lecture. Ce roman aura quand même eu le mérite de me distraire mais je ne pense pas garder un souvenir impérissable de ma lecture.
Bref:
Une belle promesse.
Si je devais le noter: