Délius, une chanson d’été

. Délius, une chanson d’été

de Sabrina Calvo

1897. Bertrand Lacejambe et son acolyte Fenby se lancent sur les traces du terrifiant Fleuriste : un tueur en série qui éviscère ses victimes avant de remplir leur cadavre de fleurs délicieuses et mystérieuses !

Délius,… est une formidable aventure peuplée de personnages hauts en couleur et de rebondissements inattendus ! Ce texte foisonne de détails qui teintent l’histoire et lui donnent une personnalité unique et déborde de références qui enrichissent le texte selon que le lecteur les connaisse ou non.

Sabrina Calvo a une écriture savoureuse et très affirmée. Son univers ressemble au notre mais à quelques détails près, à quelques normalités près : il n’est, par exemple, pas si aberrant que ça qu’un botaniste ait les cheveux qui changent de couleur après avoir ingéré une drôle de substance ou encore qu’un oiseau réponde au téléphone et prenne des messages si son humain est absent ! En plus de cela, l’autrice travaille la mythologie féerique d’une belle manière : tout au long de l’histoire, on danse entre rêves, réalité, hallucinations et théories fantasmagoriques et l’exercice est bien maîtrisé.

Je n’ai pas été complètement conquise par tous les aspects de ce roman. Je me suis même sentie un peu perdue parfois (tout ce qui tourne autour du Diadème m’est passé au dessus, ce que je trouve très dommage) mais Sabrina Calvo ose, elle prend des risques avec sa plume et, ça, j’ai beaucoup apprécié !

Marion

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