D’Audrey Carlan
Paru le 6 février 2020
Chez Hugo New Romance – Poche
536 pages
8,50€
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Tome #4 Milan
Après la première partie en demi-teinte, j’attendais avec impatience cette deuxième intégrale, dans l’espoir d’apprécier un peu plus cette saga ! J’ai aimé le schéma de ce tome, sensiblement différent à celui des premiers.
Dans ce tome, Parker et Bo se rendent à Milan pour aider un groupe de femmes à se sentir plus à l’aise pour un défilé de mode. J’en conviens, l’idée était très sympathique et ouvrait à de nombreuses possibilités ! Les femmes en question sont de tout âge et de toute corpulence, ce qui change énormément puise, jusque-là, les seules femmes apparaissant dans International Guy étaient longilignes, fines, aux jambes interminables, bref, un infime pourcentage de la population féminine.
Malheureusement, comme je le craignais, la mission n’est une fois de plus qu’un prétexte, et touuuut le roman tourne autour de la relation entre Skyler et Parker. C’est très décevant, puisque ce tome était sans doute celui avec le plus de potentiel, et dont le discours changeait des premiers.
Tome #5 San Francisco
Bon. Ce tome a été le coup de grâce. Le peu d’intrigue concernant la mission n’en est pas vraiment, puisqu’on peut prédire la fin du tome dès les vingt premières pages ! Et, en plus de ça, il faut dire que l’intrigue n’est pas passionnante non plus ! Cette fois, l’autrice m’a perdue…
Mais surtout, ce que je reproche à ce tome, c’est son manque de crédibilité. Je n’ai pas cru à l’histoire une seule seconde et ça a beaucoup joué sur ma lecture. En plus de ça, l’hypocrisie de Parker dans ce tome, qui empêche Royce de séduire leur cliente (ce qui, je suis d’accord, est plutôt répréhensible) alors que lui l’a fait à deux reprises, m’a tout simplement agacée. J’en suis venue à ne plus pouvoir voir Parker en peinture, et il faut dire que ses remarques pour le moins misogynes toutes les trente secondes n’ont pas aidées !
Tome #6 Montreal
Tout comme dans la première intégrale, c’est le dernier tome qui relève le niveau ! De l’action, un peu moins de mièvrerie, même si on est quand même très centrés sur l’histoire Parker/Skyler.
Je trouve la coïncidence incroyable, toutes les femmes à qui l’équipe d’International Guy vient en aide sont jeunes, absolument sublimes et leurs atouts physiques très similaires (et aussi très soulignés par Parker, environ quinze fois par tome ) !
Ce que je regrette avant tout dans International Guy, c’est le format. Bien qu’il soit original et qu’il ait pu être adapté à des sagas comme Calendar Girl, je ne l’ai pas trouvé justifié ici. Les missions n’étaient que des prétextes et n’étaient pas du tout exploitées à leur maximum, ce qui est très décevant. Je pense qu’International Guy aurait gagné à être réduit en moins de missions mais plus exploitées, avec des romans plus longs qui auraient permis aux lecteurs de s’attacher un peu plus aux différents personnages.
En bref, ces trois tomes ont signé la fin de la saga pour moi, je ne pourrai pas aller plus loin. J’aurais sans doute arrêté dès la fin du cinquième tome si ce n’avait pas été une intégrale. L’image de la femme y est plus que dégradante et là, ça n’est vraiment pas passé. La fin de la première intégrale (qui regroupait les 3 premiers tomes) me laissait entrevoir une amélioration mais clairement, ce n’était pas le cas.
☆☆