Résumé :
Venise, 1850. La duchesse d’Angoulême, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, entreprend, au couchant de sa vie, de raconter la singulière histoire qui est la sienne.
Née en 1778, la jeune princesse mène une enfance heureuse au château de Versailles. Mais le 14 juillet 1789, son univers bascule dans les ténèbres de la nuit révolutionnaire.
Commence alors pour Marie-Thérèse Charlotte de France un parcours tragique. Son père, sa mère, sa tante sont décapités ; son dernier frère, Louis XVII, meurt peu après. Unique survivante du Temple, son avenir sera ponctué de deuils, d’exils et de trop éphémères bonheurs.

Mousseline la Sérieuse, voilà le surnom que lui donnait sa mère, Marie Antoinette.
Effacée en grande partie de l'histoire, c'est l'autrice Sylvie Yvert qui prendra la plume en son nom, et tentera de mettre à la lumière du jour cette vie, jusque là muette et discrète, totalement oubliée du grand public ; celle de Marie-Thérèse-Charlotte, fille aînée de Louix XVI et Marie-Antoinette.

Il ne se faisait aucune illusion sur son sort, puisqu'il avait déclaré à Malesherbes que son sang coulerait pour le punir de n'en avoir jamais fait verser. 

                  Un récit prenant dans lequel nous découvrirons une révolution, aux relents politique nauséabonds, et une sauvagerie sans commune mesure... Nous découvrirons également un peu plus les dessous de leur fuite à Varennes ainsi que leur captivité au sein du Temple, seul rempart entre la haine du peuple et leurs vies.
Une lecture magnifique de par la pudeur qui se dégage des mots de Sylvie, qui a, à mon humble avis, parfaitement accompli son travail & son hommage à Madame Royale... ! Grand hommage que j'ai vraiment pris plaisir à lire... Un beau cadeau pour les amoureux et amoureuses de cette époque et de notre histoire. Mais également pour ceux & celles qui se refusent à avaler l'image partiale, unilatérale, de la Révolution Française.
Mousseline la sérieuse est le récit d'une vie effacée de l'histoire, une histoire au sein de laquelle naissance Royale ne peut rimer qu'avec victime collatérale d'une société et d'un système alors en pleine implosion.