C'est loin d'être mauvais, et si jamais on se contente du premier degré et du plaisir immédiat, il est clair que DCeased a de quoi séduire beaucoup de monde. Là où le bât blesse c'est qu'on a tout de même cet arrière-goût de produit calibré pour faire monter les enchères de l'horreur et du catastrophisme. En plus tout ça c'est de la rigolarde, comparé à l'affreux coronavirus et la panique qui y est liée (on signale des zombies à Paris?). Au dessin Trevor Hairsine (et Stefano Gaudiano) et James Harren sont maîtres à bord, et cela risque de ne pas forcément plaire à tout le monde, car les visage et les corps ne sont pas toujours aussi gracieux qu'un style réaliste et léché à la Jim Lee pourrait par exemple produire. Mais ils ont ce côté roots et bien nerveux, qui s'adapte au type d'histoire, et renforce le côté sinistre qui rode. Au final ce Dceased ne vole personne et fait son job, tant qu'on sait ce vers quoi on se dirige en achetant cet album.
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