Guardians of the Galaxy #1

Par Noisybear @TheMightyBlogFR

Le run de Donny Cates sur Guardians of the Galaxy a été court mais intense. En tout cas, le nouveau scénariste, Al Ewing, s'en sert de tremplin pour nous raconter une histoire qu'il semble avoir en tête depuis quelques temps déjà.

Après leur dernière aventure, les Gardiens veulent se reposer préférant manger de la dinde que d'affronter de nouvelles menaces. C'est pour cela que Gamora et les autres refusent de suivre Nova lorsqu'il appelle à l'aide parce qu'une société utopiste Kree a été ravagée par Zeus et la Nouvelle Olympe. Sauf que l'appel de l'aventure est trop fort pour Star-Lord et Rocket qui s'en vont discrètement rejoindre Richard Rider et sa nouvelle équipe.

Ce début de run est particulièrement réussi : Al Ewing capte l'essence même des Gardiens, que ça soit dans la comédie depuis l'avènement des films mais aussi pour le côté aventure du début. Mais, ce qui est intéressant c'est ce que le scénariste apporte comme base à son histoire. Tout d'abord, cela fait plaisir de voir qu'il utilise pleinement ce que Donny Cates a fait ; Rocket est d'ailleurs complètement alimenté par ce qu'il a vécu dans la précédente série. Mais, il vient y ajouter les conséquences de Avengers: No Road Home, la maxi-série qu'il a co-écrite avec Mark Waid et Jim Zub. Il ne serait pas non plus étonnant de voir que cette histoire autour d'une société Kree isolée serve de tremplin vers Empyre, le prochain event de Marvel Comics.

En tout cas, l'épisode va à cent à l'heure mais ne se refuse de n'être qu'une succession de grosse baston. Les personnages y sont développés - notamment Nova qui raconte comment il se sent après le Annihilation de Matthew Rosenberg - et la nouvelle menace montre à quel point elle peut être dangereuse. En plus, nous avons le droit à une cliffhanger intéressant et qui s'inscrit logiquement dans ce que Ewing met en place.

Juann Cabal est un dessinateur que j'adore depuis que je l'ai découvert aux côtés de Tom Taylor sur All-New Wolverine. Il ne déçoit pas ici, il montre tout son talent de metteur en scène avec des lignes directrices intelligences, des idées farfelues de mise ne page - et complètement maîtrisées, des personnages très expressifs, et une narration toujours au top. Il s'avère que le dessinateur révèle de plus en plus un petit côté Frank Quitely dans sa manière de dessiner les visages, ce qui me plaît beaucoup.