Titre : Everyday Heroes #2 Combust
Auteur : K. Bromberg
Edition : Hugo Roman
Genre : Romance
Pages : pages
Parution : 5 mars 2020
« Quand un soldat du feu embrase tout sur son passage «
Jusqu’où le pompier Grady Malone fera-t-il grimper la température ?
La compositrice de chansons, Dylan McCoy s’est brûlée les ailes. À cause de son petit ami qu’elle a trouvé au lit … avec une autre.
Son agent l’oblige à continuer à collaborer avec lui jusqu’à ce qu’ils aient finalisé les chansons de son nouvel album et à tenir leur rupture sous silence. De retour à Sunnyville, elle rencontre son nouveau coloc, Grady, et ne dirait pas non à une aventure-pansement pour se remettre de sa déception amoureuse. Elle résiste pourtant et refuse de se laisser enflammer par Grady Malone, un pompier sexy, charismatique et sans complexe. Un homme qui porte à la fois ses propres cicatrices – sur son dos, celles de la culpabilité du survivant, dans son âme,– et la peur dans son cœur.
Mais alors qu’un visiteur imprévu met à l’épreuve leur statut de colocataires, leur indéniable attirance va t-elle s’évaporer ? Ou prendront-ils le risque de jouer avec le feu?
Merci Hugo New Romance pour l’envoie.
Deux entrent, deux sortent.
Après un début de saga un peu mitigé avec le premier tome que j’avais apprécié, mais sans plus (une histoire d’héroïne plutôt agaçante). J’avais hâte de découvrir ce second tome, j’avais beaucoup aimé la famille Malone…
Dance ce livre nous suivons cette fois Grady, le cadet des frères Malone. Il a accepté d’héberger chez lui pour quelques mois, la sœur d’un de ses amis, Dylan. Cette dernière est parolière de chanson, elle est partie de Los-Angeles pour fuir son ex, Jett (une rockstar pour qui elle écrit des chansons). Après l’avoir trouvé dans leurs lits avec une autre, elle a décidé que cette fois, c’était bien finit avec Jett. Mais pour ça, il était nécessaire de prendre de la distance. Elle se retrouve donc à cohabiter avec un ami de son frère, un beau pompier bourré de charmes, avec de multiples cicatrices…
Elle est avant tout là pour finir les chansons de l’album de Jett, mais rien ne se passe comme prévue, Grady devient finalement beaucoup plus qu’un colocataire… Ils vont s’aider mutuellement à vaincre leurs peurs et s’accepter comme ils sont.
On ne se noie pas parce qu’on tombe dans une piscine. On se noie si on ne nage pas pour en ressortir.
Les deux héros sont très attachants, mais ils ont beaucoup de blessures, celles qui ne se voient pas.
Dylan, qui a vécu une enfance compliqué, avec un père également pompier qui a préféré son métier à sa famille, et sa mère qui a sombrer totalement après le départ de ce dernier. L’argent qu’elle gagne, c’est pour payer toutes les cures de désintox de sa mère. Sa rupture fragilise encore un peu plus le peu de confiance qui lui restait en elle et surtout dans les hommes. Jett la trahit et sans doute plus d’une fois, avec du recul elle se rends qu’elle à laissé passer trop de choses à son ex.
Pour Grady, la blessure est bien plus douloureuse, bien plus profonde. Lors d’une intervention avec son binôme dans un incendie, il n’a pas réussi à le sortir des flammes et à lui-même été gravement blessé. Mais cette culpabilité le ronge, jour après jour, il n’arrive pas à reprendre sa vie, ces nuits sont faites de cauchemars, dans lesquels il revit encore et encore ce moment, cette intervention, qui a changé sa vie.
Il a promis à Drew, son défunt collègue de veiller sur sa femme et son fils, ce qu’il ne manque jamais de faire. Mais pour lui, c’est très clair, il ne veut pas s’engager, il ne veut pas infliger cette situation à quelqu’un.
Petit à petit, il va se confier à Dylan, il va la laisser l’approcher. Entre eux, il y a tellement de désir, que lorsqu’ils doivent faire semblant d’être ensemble, l’illusion ne tient pas longtemps. Grady, s’attache à Dylan tout le monde le vois, sauf eux, mais pour Grady, même s’il ressent le besoin d’avoir Dylan à ses côtés, il refuse obstinément de la laisser rentrer dans sa vie….
Chaque contact est une projection d’essence sur des braises. Chaque baiser, une allumette embrasée. Chaque grognement, une flamme qui lèche et incendie ma peau autant que mon âme.
Dylan et Grady, ont également une très mauvaise image de leur physique. Dylan se trouve quelconque, elle refuse qu’on la voie en maillot de bain, elle est très complexée par « ses cuisses de sirène ». La femme qu’elle à découvert avec Jett, à mis de l’huile sur le feu, en lui disant des horreurs sur son physique.
Grady, qui avant l’accident était tellement fière de son corps, le cache systématiquement. Les cicatrices sur son dos, le complexe énormément, il refuse d’enlever son t-shirt après avoir vu le dégoût de certaines personnes à la vue de son dos, brûler au 3e degré.
J’ai trouvé ça très intéressant dans ce livre, cette histoire de complexe, quand les choses deviennent une obsession, alors qu’au final, ce n’est pas si grave. Le regard des gens, ceux qui vous aiment vraiment, peux vous aider à vous voir comme eux vous vois. (en plus l’histoire passe par l’acceptation de sois par la photographie, mon projet professionnel, qui me tient très à coeur.).
J’ai adoré l’évolution des personnages au cours de ce livre, petit à petit, ils s’aident à surmonter leurs épreuves mutuellement. Ils n’arrivent pas à communiquer sur leurs sentiments, mais par contre, ils se comprennent, et trouvent toujours les mots justes pour aider l’autre.
Leurs progrès, c’est ensemble, des défis qu’ils se lancent pour se dépasser, pour passer les obstacles, si un le peu, alors l’autre aussi. C’est une alchimie parfaite et quand l’amour s’en mêle, c’est encore plus beau.
Je partirai, non pas parce que je ne l’aime pas mais parce qu’il ne m’aime pas assez pour me proposer de rester.
L’écriture est vraiment très belle, elle tourne souvent autour du champ lexical du feu, ce qui, pour moi, rajoute beaucoup de poésie.
Je pense que j’ai oublié de vous dire pleins de choses, tant j’en aurais à dire sur ce second tome.
Ce tome, je l’ai adoré et dévoré, il m’a touchée en plein cœur. Entre culpabilité, complexe, peur et amour… On ne peux qu’aimer ces deux héros écorchés par la vie, mais qui vont s’aider à cicatriser et qui vont s’ouvrir à l’amour.