Le Muscadier – juin 2019 – 216 pages
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Erwan ne parvient pas à se remettre du suicide de sa sœur jumelle, Eden. Depuis sa mort, il n’a plus goût à rien, reste vautré chez lui, ne répond plus à ses amis. Et surtout, il ne comprend pas pourquoi elle a fait ça ; il cherche à comprendre le geste d’Eden, et ça le rend lentement fou. Et puis, un soir, il tombe sur le journal intime que sa sœur tenait. Lui qui pensait la connaître, il a soudain l’impression de lire les mots d’une étrangère. Et qui se cache sous l’initiale D ? Qui a brisé le cœur de sa sœur ? Erwan va passer par toutes les étapes du deuil jusqu’au moment où il sera prêt à accepter la réalité.
La narration est entrecoupée de pages du journal intime d’Eden et d’articles issus de sites Internet sur le suicide, la gémellité.
L’écriture d’Hélène Duvar ne m’a pas franchement transcendée, je l’ai trouvée assez enfantine et plaintive… Et pour mon plus grand désarroi je suis demeurée hermétique aux émotions pourtant intenses qui traversent Erwan. J’ai eu beau chercher, les mots ne m’ont transmis aucune émotion… c’est peut-être le côté très bavard de ce roman qui m’a dérangée ; bref, cette lecture ne m’a pas convaincue.
Et vous, qu’en avez-vous pensé ? Avez-vous d’autres lectures à me conseiller sur le sujet ?
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« Eden. J’ai perdu mon ombre, mon double. J’ai perdu mon autre moi, mon reflet, mon miroir. »
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