Il s’agit d’une ode à la nature comme on les aime. Je connais l’auteur en question et son talent d’écriture donc je savais que j’allais me régaler à lire ces pages. Cependant, je ne pensais pas en apprendre et m’émerveiller autant. Ce livre ressemble beaucoup à Sommes-nous trop bêtes pour comprendre les animaux de Frans de Waal, également scientifique de sa profession (dont la chronique peut être lue ici).
Ce livre invite à une exploration de différentes espèces de poissons et d’animaux aquatiques, sans prétention à l’exhaustivité, l’idée étant tout simplement de se laisser bercer par les différentes histoires. J’avoue que je n’aurais pas pensé qu’il existait autant de diversité marine au sein même de Paris. J’ai été éblouie particulièrement par les différentes communications inter-espèces entre les humains et les poissons et mammifères marins à travers l’histoire. J’avais toujours été fascinée par l’idée de pouvoir se comprendre avec les espèces et j’ai donc adoré tout ce qui relevait de ce domaine dans le livre. J’ai trouvé aussi amusant le fait que les baleines communiquent aussi loin et qu’on puisse détecter l’existence de baleines qu’on ne verra jamais. J’ai beaucoup apprécié la bibliographie qui est disponible gratuitement sur le site de Fayard et qui permet d’apprécier encore plus la rigueur de l’auteur tout en découvrant de nouvelles sources d’informations. Évidemment, même si les histoires en elles-mêmes sont fascinantes, le style de l’auteur rend le tout d’autant plus agréable à lire et cet essai, qui constitue son premier livre, est assez prometteur pour la suite.
Bref, un livre fascinant qui plonge au cœur des profondeurs aquatiques dont personne ne peut sortir indemne.