The player, tome 1, de K. Bromberg

The player, tome 1, de K. Bromberg

De Brittainy C. Cherry

Paru le 6 février 2020

Chez Hugo New RomancePoche

444 pages

7,60€

The player, tome 1, de K. Bromberg

Jouer sa vie ou gagner son amour ?

Easton Wilder, est le lanceur vedette de la MLB. Beau, charmeur, il va et vient à son aise sur le terrain. Victime d’une blessure susceptible de mettre un terme à sa carrière, il a besoin des services du meilleur entraîneur qu’on puisse trouver. Malheureusement ce dernier envoie sa fille à sa place. Scout est bien déterminée à se montrer à la hauteur de la réputation de son père (personne ne sait que celui-ci est gravement malade et n’a plus que quelques mois à vivre). 

Assurer la rééducation d’Easton Wylder est pour elle la voie royale pour honorer cette promesse. Mais, ce que redoutent par dessus tout Easton et Scout, c’est de tomber amoureux. Alors quand l’étincelle se sera produite, quand les limites seront franchies, pourront-ils résister au feu de la passion ou l’un des deux voudra t-il s’en affranchir pour s’y consumer ?

The player, tome 1, de K. Bromberg

J’ai eu beaucoup de mal à entrer réellement dans l’histoire. En réalité, les 100 premières pages, je me suis posé la question « mais qu’est-ce qu’il se passe ? », et je me suis demandé pour quoi je n’arrivais pas à apprécier ma lecture. Ce n’est qu’après avoir fait une pause de lecture que j’ai compris : The Player entre dans le vif du sujet au point que j’ai eu l’impression d’avoir manqué un épisode. Au bout de 100 pages, je n’avais toujours aucune idée de qui étaient réellement les deux personnages principaux et globalement, j’étais dans le flou. Tous les personnages sont introduits en l’espace de deux chapitres, sans aucune explication sur leurs liens directs avec les personnages principaux.

Au-delà de savoir quoi que ce soit sur Scout, j’ai tout de suite aimé sa répartie, même si son personnage n’a rien de franchement exceptionnel ou original.

Quant à Easton, ma première opinion a été de me dire qu’il était un sacré con avec les autres, mais j’ai admiré sa passion pour ce sport qui est sa raison de vivre, et je l’ai plaint pour sa relation avec son père – qui le considère comme un joueur de baseball et non comme son fils. J’ai trouvé ses motivations plutôt louables et, même si je ne me suis pas spécialement attachée à lui, ça ne m’a pas empêché de l’apprécier.

Mais globalement, le principal problème a été que je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages. En plus de ça, tout s’est passé très vite et surtout, je n’ai pas réussi à croire à l’histoire d’Easton et Scout. Vers la fin, ça devenait un peu plus crédible, mais de manière générale ce n’était franchement pas ça !

La seule intrigue qui m’a vraiment plu a été l’histoire personnelle de Scout, entre son père et son frère. Malheureusement, celle-ci n’a occupé qu’une maigre partie du roman, et aurait mérité à être développée, à mes yeux. Ce sera peut-être le cas dans le second tome concernant le père de Scout, je l’espère.

L’autre point négatif du roman, ce sont les scènes explicites qui, en plus d’être nombreuses, sont très, très longues ! Et n’apportent pas grand-chose à l’histoire ! J’ai déjà beaucoup de mal avec ce genre de scènes, mais elles sont plus acceptables quand elles ont un vrai objectif. Là, ce n’est pas vraiment le cas.

En bref, vous l’aurez compris, The Player est une déception. Enfin, une lecture « mouais », qui passe le temps, mais je n’ai pas franchement eu de quoi m’extasier ! Ce qui est principalement dû au fait que je ne me suis pas du tout attachée aux personnages.

☆☆,5