» J’ai passé ma vie entière à être neutre, éducation oblige, et, s’il y a bien une leçon que j’ai retenue,
c’est que « neutralité » est une jolie façon de dire « lâcheté ». Arrive un moment où il faut choisir
son camp et, en ce qui me concerne, je refuse d’appartenir plus longtemps à celui des marionnettes. «
Christelle Dabos
Gallimard Jeunesse
Haaaaaa…ce troisième tome… J’ai mis du temps avant de m’y lancer, sans raison particulière d’ailleurs. J’avais adoré les deux premiers que j’avais enchaîné, et le tome 3 m’attendais gentiment dans ma pal. Mais je l’ai repoussé à plusieurs reprises, faisant passer d’autres romans avant lui. Sûrement que je n’étais pas dans le mood… En tout cas, ça y est, je l’ai lu, dévoré même, et il était excellent !
Chrsitelle Dabos nous emmène deux ans et sept mois après la fin du tome 2. Et quand on sait ce qu’il s’y passe, on dit « QUOIIII ???!!! MAIS QUOI, COMMENT, QU’EST-CE QUE..???!!! » C’était ma réaction, oui, tout à fait, je-l’a-voue. Notre chère Ophélie dépérit sur Anima, entourée d’une famille plus vexée et humiliée que conciliante. Heureusement que sa tante Roseline et son grand-oncle sont là pour l’aider un peu. C’est dans cet état d’esprit que nous retrouvons la jeune femme. Mais, comme à son habitude, l’autrice ne perd pas une seconde et nous entraîne tout de suite dans une nouvelle intrigue !
J’ai vu quelques avis un peu déçus des événements de ce tome 3, pour certains trop similaires à ceux du premier tome. Pour ma part, ça ne m’a absolument pas dérangé. Certes, on retrouve des similitudes dans le fond, mais je trouve que c’est amené différemment et pour d’autres raisons. En revanche, j’ai eu peur, en découvrant comment allait évoluer l’intrigue, de m’ennuyer rapidement. Que neni ! Christelle Dabos, dont la plume est toujours aussi douce et poétique qu’addictive, réussit à faire avancer l’histoire sans aucun temps mort. Il y a peut-être moins d’action véritable que dans les deux premiers tomes mais ça n’empêche en rien l’histoire d’être captivante.
Ce que j’ai vraiment beaucoup dans ce troisième tome, c’est qu’Ophélie évolue enfin comme elle le veut. Livrée à elle-même, elle n’a personne pour lui dire de se faire discrète, personne pour « fortement lui conseiller » de dire telle ou telle chose. Elle qui se plaint de toujours être infantilisée, elle peut enfin prendre ses propres décisions. Ce tome est pour elle vraiment crucial, pour moi. Elle apprend énormément de choses sur elle-même, elle fait des erreurs, les comprends, essai de les réparer. Elle grandi comme ça ne lui était pas permis jusqu’alors et ça ne lui est que bénéfique. Ici, on est loin de la petite Ophélie timide qui se cache derrière son écharpe qu’on a pu rencontrer dans Les Fiancés de l’Hiver.
Petite chose que j’ai trouvé un peu dommage dans ce roman, c’est qu’on rencontre pas mal de nouveaux personnages, mais qu’on ne voit quasiment pas « les anciens ». On a bien quelques scènes avec Berenilde, Roseline, Archibald, Gaelle et Renard et un point de vue complètement inattendu que j’ai beaucoup aimé, mais ils m’ont tout de même manqué pendant ma lecture. Idem pour Thorn, qu’on ne voit pas assez à mon goût, haha. Mais bon, il faut dire que des scènes avec Thorn, on en veut toujours plus, on n’en a jamais assez. Un détail pour ce tome-ci, toutes ses apparitions sont beaucoup trop intenses ! Je les ai toutes aimé et j’ai déjà hâte de le retrouver !
Pour conclure, ce tome trois était aussi bon que les autres, l’intrigue ne s’essouffle pas, gagnant en puissance. Des mystères sont éclaircis mais il en reste toujours à résoudre ! En tout cas, le tome quatre promet d’être fa-bu-leux !
Qu’avez-vous pensé de ce tome trois ? N’hésitez pas à venir échanger en commentaire !
Je vous souhaite une bonne journée et de belles lectures,