Aurélie Valognes
Ferdinand Brun est atypique.
Le genre de vieux monsieur qui boude la vie et s’ennuie à (ne pas) mourir. Tel un parasite, il occupe ses journées en planifiant les pires coups possibles qui pourraient nuire et agacer son voisinage. Il suffit d’un nœud qui se relâche et laisse partir son seul compagnon de vie, Daisy sa chienne, pour que tout s’écroule.Quand Juliette, une fillette de dix ans, et Béatrice, la plus geek des grands-mères, forcent littéralement sa porte pour entrer dans sa vie, Ferdinand va être contraint de se métamorphoser et de sortir de sa chrysalide, découvrant qu’il n’est jamais trop tard pour commencer à vivre…
Éditeur : Le livre de poche
Année d'édition : 2016Nombre de pages : 255
Prix : 7,10 €
« Alors que la porte se referme derrière lui, Ferdinand ne peut s'empêcher de sourire et de se répéter les dernières paroles de Mme Claudel. "Gentil voisin". C'est bien la première fois que ces deux mots sont réunis pour le caractériser ! »
L'avis de Maeva :
15/20
Au début du roman, Ferdinand a plutôt eu tendance à m'agacer, et j'ai eu peur que cela ne perdure durant ma lecture. Finalement, je me suis attachée à ce papy grognon mais pas si méchant qu'il en a l'air. J'ai adoré Juliette et sa spontanéité et sa maturité. Le duo qu'elle forme avec Ferdinand est sympathique. On voit une complicité naître entre les deux personnages. J'ai apprécié les autres personnages, même Mme Suarez, que j'ai trouvé un peu folle. Après avoir vu de nombreux avis positifs sur les romans d'Aurélie Valognes, je me suis laissée tentée par celui-ci. J'ai bien aimé ce roman qui est léger et plutôt émouvant. Quelques passages m'ont fait sourire. Cela a été un plaisir de partager le quotidien de Ferdinand qui souffre de solitude, mais qui va s'ouvrir aux autres grâce à Juliette. J'ai passé un moment agréable en compagnie de ce livre qui se lit rapidement. L'auteure a une plume agréable et je me laisserais peut-être tenter par un autre de ses écrits.