Le monde civilisé ne disparaît pas dans un bruit de tonnerre ou un gémissement. Il finit sur un simple appel de votre portable. On se souviendra de ce qui est arrivé un bel après-midi de 1er octobre, comme de ‘La Pulsation’. Un signal envoyé à tous les portables qui transformera leurs utilisateurs en quelque chose de… comment dire ?, pas tout à fait humain. Sauvage, meurtrier, d’une violence aveugle et déchaînée. Acte terroriste ? Canular cybernétique devenu incontrôlable ? Peu importe aux rescapés de cette attaque technologique. Ce qui leur importe avant tout, c’est de s’en sortir. Un groupe de ‘Normaux’ – c’est ainsi qu’ils se considèrent – se rassemblent alors sur le terrain de sport d’un lycée où, dans la clarté de la lune, les attend une chose monstrueusement terrifiante.
Tout au fond de nous, voyez-vous, ce n’est pas HOMO SAPIENS que l’on trouve. Mais la folie. Cette instruction primaire est le meurtre. Ce que Darwin a été trop poli pour dire, mes amis, c’est que nous sommes parvenus à régner sur la terre non parce que nous étions les plus malins, ou les plus méchants, mais parce que nous avons toujours été les plus déments, les plus grands enfoirés meurtriers de toute la jungle. Et c’est ce que l’Impulsion a révélé au grand jour il y a moins d’une semaine.
Stephen King fait partie de mes auteurs préférés. Je sais que si je veux un bon livre d’horreur ou de suspense, je n’ai qu’à piocher un livre dans ma bibliothèque écrit par ses soins. Cellulaire était dans ma PAL depuis 2015, il était grand temps que je le sorte.
Clay est un auteur de bande dessinée qui va enfin avoir l’opportunité de présenter son oeuvre et décrocher un contrat. Mais ce jour qui devait être la chance de sa vie va tourner au cauchemar. Il se trouve dans un parc entouré de personnes qui vaquent à leurs occupations lorsqu’il entend un cri. Tout le monde s’attaque. Les personnes qui avaient leur téléphone portable aux oreilles se mettent à se jeter sur les autres et à les mordre. Ce virus se propage rapidement, car presque tout le monde a un téléphone portable. Clay va tout faire pour survivre face à cette épidémie étrange et à retrouver son ex femme Sharon et son fils Johnny.
Dès le début du roman nous faisons face à cette attaque virale. Tout le monde devient fou et se transforme en zombie assoiffés de chair fraîche. C’est le gros plus de ce roman, la rapidité avec laquelle nous entrons dans le vif du sujet. On se sent stressé aux côtés de Clay qui ne comprend pas ce qu’il se passe et surtout comment un si petit objet peut faire autant de ravages. J’ai vraiment adoré le rythme stressant et rapide de cette histoire.
Clay est un personnage attachant. Il est près à tout pour retrouver ses proches. Il fait des rencontres qui lui permettent de ne plus être seul. On a Tom qui est un homme sein d’esprit et calme. Alice, une adolescente au grand coeur et bienveillante. Et Jordan, un jeune garçon très intelligent qui nous permet d’en savoir un peu plus sur ce virus grâce à ses suppositions. Ce petit groupe est complémentaire et nous permettent de suivre, et parfois, vivre, leurs expériences terrifiantes.
J’ai passé un agréable moment de lecture. L’histoire avance rapidement et nous découvrons que le virus évolue. J’ai été très surprise par la tournure des événements car je n’aurais jamais pensé que Stephen King transformerait les personnes infectées comme il l’a fait, c’est du jamais vu. Le seul point négatif est sa fin ouverte. J’aurais aimé savoir qui avait lancé ce virus et comment. Heureusement que Jordan nous laisse des miettes sur son chemin pour supposer. Cette histoire nous pousse dans nos retranchements face à notre utilisation du portable. En effet, le téléphone rend les êtres humains complètement fou, voir même idiot par moment. J’ai beaucoup apprécié ce concept.