Promenade virtuelle en Aveyron, en ces temps de confinement, quoi de plus agréable que de se promener au travers de quelques photos. Ce ne sera pas très long, juste quelques minutes, pour prendre l'air et découvrir une région, que peut-être, vous ne connaissez pas.
Pourquoi cette région ? D'abord parce que c'est celle qu'a choisie ma maman pour poser ses valises, il y a quelques années. C'est en allant lui rendre visite que j'ai découvert cette belle contrée de France.
J'ai pourtant pas mal bourlingué, née à Nantes, dont j'ai très peu de souvenirs, puis Le Havre qui ne m'en a pas laissés plus. Clermont-Ferrand, enfin tout prêt, m'a accueillie pour mes 6 ans, et là, mes souvenirs sont bien plus présents. C'est dans le petit village de Boisséjour où j'ai habité jusque mes 9 ans que j'ai décidé d'installer La clé du Bonheur.
Puis grand départ, grands changements avec le Cameroun, pays de Entre Père et Fils. Un retour difficile me projette près de Poitiers pour peu de temps, puis c'est Saint Quentin dans l'Aisne, Tours qui m'a vu faire mes études, avant de finir à Chartres, puis à La Ferté Villeneuil, village où j'ai posé mes valises depuis plus vingt ans. A l'abri de la différence s'y déroule pour quelques passages et Aime-moi si tu peux, pas très loin de là, même si finalement, c'est dans l'Aveyron qu'il a le plus trouvé son lectorat.
Je vous ferai grâce des lieux de vie de mes frères, surtout l'ainé qui m'a permis de visiter d'autres villes. Mais l'Aveyron, hormis le viaduc, ou la traversée de Millau avant, je ne connaissais pas. Alors ?
Promenade virtuelle en Aveyron, près de Decazeville
Tout en haut de la colline (ou petite montagne ?) je regarde au loin dans la vallée. Le spectacle est magnifique comme les rayons du soleil qui s'offrent à nous ce jour-là.Même Mimi est de la partie !
Descendons dans la vallée !
Flagnac, photo zoomée pour apercevoir le château en premier plan et le clocher derrière.Une halte au bord du Lot.
Avant de partir, Decazeville !
On ne peut quitter les lieux sans s'arrêter à la mine. Un lieu qui a accueilli jusqu'à 6550 ouvriers et employés de 1892 à 2001. Il se veut aujourd'hui un bel accueil du public. Sans oublier ceux qui y ont parfois laissé leur vie.
Hommage aux mineurs
dessin réalisé dans le cadre du Street Art à Decazeville.Combien de fois sont-ils venus jusque-là ?Le chevalement. Il se cache, pourtant, malgré son grand âge, il a gardé toute sa beauté, grâce aux consolidations qui ont été faites. Admirez...Le lac, qui a pris la place de la mine à ciel ouvert, apporte une touche de beauté au lieu. D'une profondeur de 25 m, il donne envie de s'y plonger.
Le mine n'est plus, du moins en tant que lieu de travail. Mais elle n'est pas morte pour autant. La nature y a repris ses droits. Elle s'étale autour du lac qui s'y est installé et nous montre toute sa beauté, renait et embellit le lieu. Et ce pour notre plus grand plaisir.