La suite est du même acabit, puisque le prochain "lieu" à visiter, et d'où subtiliser quelque chose, n'est rien de moins que le nouveau Qg des Fantastic Four, qui se sont installés dans le quartier de Yancy Street. Pour pouvoir y pénétrer, nul besoin de recruter un associé qui vous trahit au dernier moment, comme chez Strange, il suffit d'avoir une plastique avantageuse, et de feindre de rugir de plaisir à la vue du bellâtre de la famille, j'ai nommé la Torche. Ce dernier est sensible aux charmes capiteux des demoiselles transies d'admiration, et c'est la clé idéale pour pénétrer dans les lieux... Pendant ce temps-là, la Guilde des voleurs manifeste son déplaisir, puisque Felicia n'est pas du genre à se faire extorquer une partie de son butin, comme les autres cambrioleurs sont censés le faire... Jed McKay ne propose rien de sensationnel, mais une lecture pétillante et cocasse pour un public qui souhaite avant tout se déconnecter du réel et passer une petite heure avec le sourire. Il est très bien épaulé par Travel Foreman, qui expérimente davantage la plupart du temps, et ici s'attache à rester très lisible et clair, tout en gardant suffisament de sa personnalité pour des planches qui font mouche. Tout comme feront mouche les nombreuses covers et variant covers de cette série, qui a par exemple un certain Scott Campbell comme ambassadeur de charme. Car oui, Black Cat c'est avant tout une femme engoncée dans une tenue de latex moulante, un prétexte aux poses et situations les plus lascives, pas toujours d'un bon goût extrême. Soyons honnêtes, Catwoman ne fraie plus dans la même catégorie.
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