Les sœurs Charbrey, tome 1 : Sans orgueil ni préjugé de Cassandra O’Donnell

Les sœurs Charbrey, tome 1 : Sans orgueil ni préjugé de Cassandra O’Donnell

Éditeur : J’ai lu pour elle
Pages : 252 pages
Parution : 22 Mars 2013
Tome : 01/02
Format: Semi-Poche
Genre: Romance, Historique
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L’histoire:

Le mariage ? Morgana Charbrey ne veut pas en entendre parler ! Elle préfère son indépendance et les sciences, passion qu’elle dissimule derrière une prétendue maladie, loin des regards courroucés de la bonne société.
Lorsqu’elle apprend que le manuscrit de sa sœur a été refusé par un éditeur méprisant l’intellect féminin, Morgana décide d’aller confronter ce personnage cynique et détestable.
Si ce dernier pense pouvoir confondre la demoiselle à coups de reparties cinglantes et de sourires enjôleurs, il ne sait pas encore à qui il a affaire…

Mon avis:

Ce premier tome est pour moi une relecture, mais on peut tout de même parler de redécouverte, vu qu’il se trouve que je l’avais totalement oublié. L’ayant lu à sa sortie soit en 2013, il est vrai que j’ai oublié les éléments principaux de l’intrigue. On peut dire que c’est comme une première lecture. Je pourrais ainsi enchaîner avec le second tome, que je n’ai pour le coup jamais lu !

Cette histoire est consacrée à Morgana Charbrey, qui est l’aînée de la famille. Cette jeune femme de 23 ans, vit avec ses 3 sœurs et son oncle. Suite au décès de leurs parents, elle est devenue une mère de substitution surtout pour la petite dernière, qui n’avait alors que 2 ans. De caractère entêtée et indépendante, son oncle n’a rien pu dire, et donc à 16 ans, Morgana s’est chargée de tout: de la gestion de la maison à l’éducation de ses sœurs, mais en ne laissant pas pour autant sa passion pour les sciences et l’ingénierie de côté. En conséquence, pour ne pas mettre en disgrâce sa famille, son oncle et sa tante la font passer pour malade, afin qu’elle puisse assouvir sa soif de liberté, et de ne pas avoir de mari. Elle souhaite toutefois un destin différent pour sa sœur Rosalie, qui vient tout juste de fêter ses 18 ans. Elle souhaite qu’elle fasse son entrée dans le monde, et trouve un mari. Cette dernière n’a pas le caractère d’indépendance et l’exubérance de sa sœur aînée, mais est tout de même une femme passionnée par les mots. Elle a en effet écrit un roman, et espère être publiée. Morgana décide de l’accompagner à Londres chez sa tante pour sa première saison, et d’être son chaperon. Elle lui fait aussi une promesse, d’aller rencontrer l’éditeur de son livre, et ça ne sera pas un mince affaire… Le comte Greenwald est un vrai coureur de jupon, et cette première rencontre ne laissera pas nos héros indifférents…

J’ai vraiment adoré les personnages de Morgana et de Malcom. On ne s’ennuie pas une seule seconde avec eux. Aussi entêtés et exubérants l’un que l’autre, ils sont parfaits ! J’ai adoré leurs échanges, toujours dans la confrontation. Ils ne mâchent pas leurs mots. D’ailleurs certains ne sont pas conseillés pour une jeune femme , et c’est bien ce qui attire le comte. Disons aussi que le personnage de Morgana est bien en dehors de critères de la société. Une femme qui ose dire les choses, qui se passionne par les œuvres de De Vinci, et qui les conçoit elle-même; elle est clairement anticonventionnelle, et c’est ce qui fait son charme. Elle est forte et intelligente, et ne se laisse pas marcher sur les pieds sans aucune honte. Malcom a aussi connu son lot de difficulté. Jeune écossais et fils unique, il est très vite envoyé en pensionnat à Londres loin de sa famille. Gentleman au charme fou, il en profite bien.

Pour ceux qui s’attendent à lire une austenerie, sachez que le personnage de Morgana est entre Elizabeth Bennet et Jo March, mais avec une démesure fois 1000 ! Rosalie est quant à elle plus proche de Jane Bennet, pour son côté réservé, joie de vie, et plus rangée. Pour ce qui est de notre cher Darcy, c’est un peu pareil. Ici on a le droit à un Darcy highlander, mais ça ne m’a pas choquée. (Bon je suis en grande fan des highlands, je ne peux qu’approuver !) Quant à Charles Bingley, ici il est incarné par le duc de Langford, un parfait débauché comme son ami. Je dirais donc que ce roman est plutôt librement inspiré d’Orgueil et Préjugés, et qu’il y fait plutôt quelques clins d’œil, comme pour le nom du roman de Rosalie qui fait référence au premier roman de Jane Austen « Le cœur et la raison », plus connu sous le nom « Raison et Sentiments ».

En bref, je dirais que j’ai vraiment passé un bon moment de lecture, que j’ai bien rigolé par les actions et les discours de nos héros. Je suis curieuse de découvrir l’histoire de Rosalie, dont le second tome lui est consacré.

Les sœurs Charbrey, tome 1 : Sans orgueil ni préjugé de Cassandra O’Donnell