Voici, comme beaucoup d'entre nous, un moment que ce roman s'imposait à mon regard lors de mes balades en librairie (comme cela me manque d'ailleurs!). Cette période si particulière que nous vivons, était l'occasion idéale pour le découvrir. Equipée de ma toute nouvelle liseuse, me voici au coeur de cette dystopie écrite en 1987, à une époque où je ne savais même pas ce qu'était une d ystopie.
Nous sommes ici sur un abord différent du monde post-apocalyptique tel qu'il est habituellement traité, Margaret Atwood s'attaque à un fait sociétal et je dois dire que cette histoire, qui fait froid dans le dos, est absolument passionnante. Écrite du point de vue d'une jeune mère devenue servante dans un monde où la femme n'est guère plus qu'un objet, un ventre, nous découvrons à travers ses souvenirs ce qu'est devenue la société dans laquelle elle vit. Froide, brutale, cette narration semble dénuée de sentiments, d'émotions, nous découvrons pourtant au fil du livre que cette distance lui est nécessaire afin de ne pas perdre l'esprit. On lui a tout pris, à elle mais aussi aux au tres, voici le résumé du livre:
Une lecture dont je ne doutais pas de la qualité de narration, mais mon inquiétude se portait plus sur l'intérêt que j'allais y trouver, c'est au final un roman avec lequel j'ai passé un excellent moment et que je vous conseille grandement. J'ai d'ors et déjà rajouté à ma pile à lire la suite de ce roman dénommé Les testaments et je vais à présent pouvoir regarder la série qui en est tirée.