Deux livres… et des critiques qui ne sont pas les miennes…

Aujourd’hui dimanche 12 avril est un grand jour. J’ai réussi à lire une centaine de pages d’un roman : Le pont des soupirs de Richard Russo et ça m’a fait un bien fou. Et quel plaisir j’y ai pris ! Merci monsieur Russo !

J’ai lu depuis le début du confinement, mais à un rythme ultra lent, 200 pages en dix jours, c’est inédit, du jamais vu, du jamais vécu… J’ai apprécié ce que j’ai lu, mais je suis, en revanche, toujours incapable d’en parler.

Alors, j’ai décidé de les évoquer à travers des liens vers des critiques de blogueuses qui en ont aussi pensé du bien.

Voici deux romans. Leurs points communs : ils sont britanniques, ce sont des dystopies. Le premier est un mélange d’uchronie et de dystopie, il est écrit par un auteur que j’adore, et le second a des allures de fin du monde et je n’en connaissais pas l’auteure.

Deux livres… et des critiques qui ne sont pas les miennes…

Une machine comme moi, Ian Mc Ewan, traduit de l’anglais par France Camus-Pinchon, Gallimard, 2019.

Un roman subtil aussi fin dans sa description d’une Grande-Bretagne au temps des Malouines que dans sa perception du pouvoir de l’intelligence artificielle. Un roman qui suscite une foule de réflexions et puis un auteur que décidément j’aime, j’aime, j’aime.

Kathel, pas objective, ça me va bien, Athalie qui pose une excellente question à la fin de sa chronique, Nicole amoureuse du cerveau de Ian Mc Ewan donc pas très objective non plus…

Deux livres… et des critiques qui ne sont pas les miennes…

Les buveurs de lumière, Jenni Fagan, Traduit de l’anglais par Céline Schwaller, Métailié, 2017.

Un roman d’actualité. Ce n’est pas un méchant virus qui se propage dans le monde, c’est le changement climatique qui le bouleverse. Le monde entre dans un âge glaciaire. Et oui, le courant du Gulf Stream est tout déréglé à cause de la fonte des glaces au pôle nord, il ne régule plus rien et les températures chutent, chutent, chutent. Brrrrr !!! L’action se passe en Ecosse. Les personnages sont attachants, l’action est lente mais pas pesante, il y a une certaine luminosité dans ce roman. Et la fin est… juste belle.

Papillon parle d’hymne à l’émerveillement,  pour Cuné, c’est une pépite, Alex retient l’image de la légende des Buveurs de lumière, pour Marilyne, c’est un étrange roman en violents contrastes de sombre et de lumineux, pour Inganmmic, ce roman est à lire pour son charme particulier et ses personnages atypiques et bouleversants, c’est un coup de cœur pour Aifelle.