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Bonjour,
Je reprends le clavier pour vous parler de mes dernières lectures. Je commence par la dernière en date, je viens juste de fermer le roman.
Une des choses que j’apprécie le plus avec Yasmina Khadra, c’est sa capacité, avec simplicité de nous remettre à notre place.
4ème de couverture
Bouleversé par la mort de sa femme, le docteur Kurt Krausmann inquiète son entourage. Entraîné presque malgré lui par son ami Hans dans une expédition humanitaire, il compte sur ce voyage pour se reconstruire.
Un matin, au large du Soudan, des pirates arraisonnent leur voilier, les réduisant en otages. Privé de liberté, Kurt va pourtant découvrir le vrai visage de l’Afrique, de pays en pays, de rencontres étonnantes en découvertes insoupçonnées.
Mon avis
C’est bizarre, plus le temps passe, moins j’ai l’impression de trouver les mots pour parler de mes lectures, pour vous donner envie de découvrir les auteurs. Avec Yasmina Khadra, les choses se compliquent encore plus car il répond, le plus souvent pour moi, à un besoin de relativiser la situation que je suis entrain de vivre. Et, finalement, quand je me retrouve derrière l’écran, je me trouve ridicule à chercher les mots justes.
Malgré quelques longueurs, errements personnels des différents personnages, le lecteur est happé par le livre, par la découverte de cette Afrique violente mais aussi pleine d’humanité, de valeur, de combat. On découvre comment certains, spolier de tout (bien, amour, vie…) décident de prendre les armes et basculent dans la haine de l’autre. Et puis, il y a ceux qui décident juste d’être et de devenir…de continuer d’avancer envers et contre tout.
Au milieu de cet Afrique, il y a le Blanc ou plutôt les Blancs….celui qui se regarde le nombril, qui n’arrive pas à dépasser sa peine et celui qui vit depuis tellement longtemps en Afrique qu’il perçoit les choses dans leur ensemble mais qui ne veut garder et transmettre que le beau du pays.
Kurt est, pour moi, horripilant une grande partie du livre, peut-être parce que c’est le plus fidèle à la réalité de l’être humain… Celui qui démontre le plus la différence entre les pays, entre l’égoïsme des uns coincé dans leur quotidien et la nécessité de cohésion des autres pour survivre dans un pays en guerre permanente.
Enfin bref…un livre qui permet de relativiser nos situations et de se dire qu’on est quand même bien chanceux !!
Et juste parce que je trouve que c’est une bonne manière de faire, je vous mets les quelques lignes sur lesquelles se termine le roman…Pensez-y !!!
Vis chaque matin comme s’il était le premier
Et laisse au passé ses remords et méfaits
Vis chaque soir comme s’il était le dernier
Car nul ne sait de quoi demain sera fait.
Bonne lecture ! ❤
éèé