Si la vie te donne des citrons, Fais-en une tarte meringuée de Charlotte Léman

Si la vie te donne des citrons, Fais-en une tarte meringuée de Charlotte LémanSi vous lisez régulièrement mes chroniques, vous savez que je lis Charlotte Léman depuis les débuts, cette jeune femme m'apporte avec ses romans des bulles d'oxygène qui tombent toujours à point nommé. Si la vie te donne des citrons, Fais-en une tarte meringuée de Charlotte Léman

Hier, le 23 avril sortait son nouveau roman que je me suis empressée de lire, une véritable gourmandise qui commence avec une couverture absolument divine qui met l'eau à la bouche. Charlotte Léman nous propose un nouveau roman feel-good mais, elle nous emmène cette fois sur un registre différent, nous suivons Clément une femme de 43 ans, elle est dévouée à son fils Gabriel mais, aussi et surtout à son mari, pourtant ce dernier mériterait qu'elle l'envoie balader plus souvent. Ce mari qui va lui faire le pire des affronts, va obliger Clémence à rapidement se reprendre, hors de question qu'elle se laisse aller, hors de question qu'elle lui donne la satisfaction de pleurer cette relation perdue. Après le choc, elle va reprendre les choses en mains et nous surprendre, elle va nous démontrer que rien n'est jamais perdu et que les plus belles rencontres se cachent dans les recoins les plus insoupçonnés. Elle va montrer à cet homme qui l'a fait souffrir qu'elle vaut mieux que ce qu'il pense d'elle: carrière médiocre, ambition inexistante...Un souffle de féminisme qui fait du bien.

A coups de pâtisseries alléchantes et de réflexions qui m'ont à chaque fois amené à sourire, Clémence m'a séduite comme tous les personnages que Charlotte Léman m'a présentée ( cette Clémence sait se taire quand la situation l'exige, mais elle n'en pense pas moins et ses pensées sont jubilatoires) . L'auteure a l'art de mettre en évidence chez ces femmes qu'elle crée de toutes pièces, les qualités que nous souhaiterions toutes avoir, elle en fait des femmes parfaitement imparfaites et je m'y retrouve complète ment.

Je terminerai cette chronique par un mot " résilience ", vous comprendrez en lisant cette histoire qui fait du bien.