Pour résumer:
Chaque soir, à l’horizon, l’Œil géant de la Stèle se révulse, annonçant ainsi le début du cycle nocturne. Les habitants doivent alors impérativement porter le masque de sommeil pour se protéger du Cauchemar, car ses ombres altèrent la réalité, emprisonnent et tuent. Quiconque brave le Cauchemar perd la vie. Si Maître Val ne l’ignore pas, il se fait malgré tout piéger. Pourquoi ? Que cherchait-il en errant si tardivement, sans son masque de sommeil ?
Tim, son apprenti au sein de la Maison, se retrouve dès lors sans instructeur. Destiné à devenir lui-même Missionnaire, il est contraint d’accompagner Ver-de-Cendre, un maître cruel, chargé d’enquêter sur le meurtre d’un confectionneur de masques. Pour assurer la sécurité de Tim et Ver-de-Cendre, les Gardiennes de la Maison recrutent Axelle de Montbrune, une kalligraphe hors-norme, usant de magie grâce à des écritures ancestrales.
Et si l’avenir de l’île entière se jouait ? Et si le Cauchemar n’était pas du tout ce que chacun croit ?
Ce que j’en pense:
Décidément, Les Éditions L’Alchimiste ont l’art de publier des romans qui nous transporte dans un univers emplit de magie et de mystère. Avec Ombruscus, le lecteur est plongé dans un univers complètement inconnu où la société ne ressemble aucunement à ce que nous connaissons.
Tout commence avec le meurtre par le meurtre d’un Confectionneur. Ce dernier chargé de fabriquer des masques de sommeil permettant aux gens de se protéger du Cauchemar. Pour mener l’enquête nous suivons Tim un apprenti qui est chapeauté par son Maître Ver- de- Cendre.
L’intrigue est lancée très rapidement, le lecteur se retrouve très vite pris par l’histoire. Les rebondissements se suivent à bon rythme sans pour autant se multiplier. L’enquête avance à bon pas. Bien évidemment, tout cela ne va pas se dérouler sans embûche et c’est tout le sel de cette l’histoire. J’ai vraiment adoré cette histoire très prenante qui m’a menée doucement vers un dénouement que je n’attendais pas.
Tim est le personnage principal. Il est présent tout au long du roman. Très vite, il devient attachant. On sent que son passé est douloureux et compliqué. Il est intelligent, sensible et très attachant.
Autour de lui gravitent de nombreux personnages tous très travaillé. J’ai beaucoup aimé le personnage de Axelle, la Kalligraphe. Elle renferme un pouvoir étrange et fascinant associé à un savoir ancestral qui fait de cette protagoniste un élément fort du roman.
Jean- Daniel Doutreligne n’a donc pas négligé ses personnages secondaires et c’est véritablement un point positif.
D’un point de vue stylistique, l’écriture de l’auteur est très agréable. J’ai vraiment apprécié son style sans fioriture ni description inutile. Chaque mot a son importance et tout semble s’imbriquer presque naturellement.
Bref:
Une lecture que je vous conseille.
Si je devais le noter:
Merci qui?
Je tiens à remercier les Éditions L’Alchimiste pour leur confiance.