Bonjour,
Actuellement mes lectures sont plutôt du genre feel-good, léger et, par un pur hasard, je me suis retrouvée à lire 2 romans de Grégoire Delacourt.
Aucun des deux n’est transcendant (même si La liste de mes envies a eu un certain succès) mais la plume est agréable, fluide, les pages défilent toutes seules. Dans l’un comme dans l’autre, l’auteur nous parle de nous, personne lambda…et des impacts possibles de notre environnement selon nos caractères, nos motivations…Bon c’est pas forcément gai, mais le plus c’est que cela reste très proche de la réalité.
Jocelyne, dite Jo, rêvait d’être styliste à Paris. Elle est mercière à Arras. Elle aime les jolies silhouettes mais n’a pas tout à fait la taille mannequin. Elle aime les livres et écrit un blog de dentellières. Sa mère lui manque et toutes les six minutes son père, malade, oublie sa vie. Elle attendait le prince charmant et c’est Jocelyn, dit Jo, qui s’est présenté. Ils ont eu deux enfants, perdu un ange, et ce deuil a déréglé les choses entre eux. Jo (le mari) est devenu cruel et Jo (l’épouse) a courbé l’échine. Elle est restée. Son amour et sa patience ont eu raison de la méchanceté. Jusqu’au jour où, grâce aux voisines, les jolies jumelles de Coiff’Esthétique, 18.547.301€ lui tombent dessus. Ce jour-là, elle gagne beaucoup. Peut-être.
Mon avis (en un peu plus long et plus ciblé 😛 ) … Je ne pense pas qu’il existe beaucoup de monde qui réagirait comme Jocelyne, à se satisfaire de petites joies et de petits bonheurs avec une telle somme en sa possession… Mais je trouve ça beau ! J’ai souri au passage concernant la grippe H1N1 et aux détails concernant les gestes barrières et les masques si similaire à la situation actuelle 😀 . Je n’en garderais pas un souvenir impérissable mais j’ai passé un agréable moment de lecture…puis j’ai rêvé un peu de ce que je ferais avec autant d’argent 😉
À sept ans, Édouard écrit son premier poème, quatre rimes pauvres qui vont le porter aux nues et faire de lui l’écrivain de la famillle. Mais le destin que les autres vous choisissent n’est jamais tout à fait le bon … Avec grâce et délicatesse, Grégoire Delacourt nous conte une histoire simple, familiale, drôle et bouleversante.
Mon avis (bis répétita) : Celui-là j’ai failli abandonner en court de route, mais il est court et la plume est facile à lire. À une époque j’aurai complètement adhéré à la vision de l’auteur qui « explique » que l’on cherche à devenir ce que les autres (en particulier la famille) attendent de nous. Quand je vois mes enfants aujourd’hui, je me dis que la donne est entrain de changer et que, à l’heure actuelle, les enfants cherchent leur voie en dehors des attentes des parents. On a des rêves pour eux, ils ont les leurs..et il n’y a pas forcément de concordance de temps 😉
Grégoire Delacourt est donc, pour moi, un auteur de « gare »… Attention, ce n’est pas un reproche 😉 , cela veut juste dire que si un moment j’ai envie de me retrouver dans une lecture légère, facile et qui parle de moi (ou de mon voisin, ou de quelqu’un que je pourrais croiser dans la rue), je prendrai ses romans avec plaisir.
Bonne lecture ! ❤
éèé