SERVICE PRESSE
Auteur : Ludovic Metzker
Sorti le 28 juin 2017
Lu en avril
Auto-édition
Genre : fantastique (anticipation)
► 4eme de couverture :
Reste-t-il une place pour l'homme dans un monde où les animaux ont pris le pouvoir ?
Je m'appelle Paul Dokan.L'histoire que je vais vous raconter est celle du changement et de ma renaissance !
Afrique du Sud, bien des années plus tard...Paul raconte à ses cinq filles cette incroyable aventure : celle où Bonanza lui a sauvé la vie !
Je remercie Ludovic Metzker pour ce partenariat, il fait partie des auteurs dont je prends toujours plaisir à découvrir les nouvelles histoires. Il me tardait de faire la rencontre de Bonanza.
Assise au bord d’un immense lac, à l’ombre d’un baobab, Emily observait avec intérêt l’animal qui approchait. Une démarche chaloupée mais pourtant sûre, reconnaissable entre toutes, un sourire indéfinissable sur le visage ainsi qu’un petit grognement en guise de bienvenue, aucun doute ne pouvait subsister, il s’agit bien de Bonanza Junior, le fils du célèbre Bonanza, le plus humain des singes mais également des hommes. Paul, le père d’Emily, lui a enseigné une autre manière de vivre, une nouvelle façon d’entrer en harmonie avec la nature et de la respecter, elle mais aussi tous les êtres qu’elle abrite. La jeune femme n’a pas peur du gorille, bien au contraire. Au fil des années, elle a tissé des liens avec lui, jusqu’à devenir sa meilleure amie. Aujourd’hui, elle s’apprête à lui annoncer une très bonne nouvelle mais avant cela, elle voudrait parler avec lui de l’héritage laissé par ces dernières années et de l’impact du grand bouleversement sur les hommes ainsi que les animaux.
Le paternel d’Emily, comme d’autre avant lui, aime écrire. Ce qu’il préfère par-dessus tout, c’est la possibilité de partager un vécu, d’exprimer un ressenti et de laisser une trace pour les générations futures. En rédigeant Le Monde à l’Envers, il ne se doutait pas qu’une de ses filles en puiserait un grand enseignement. L’image de son père lui rappelait celle d’une autre personne, qu’elle n’avait certes pas connue mais dont elle avait entendue parler, il s’agit de Ludovic Metzker, l’auteur de la saga Et si demain n’existait plus ? ainsi que de moult autres titres. Elle sourit en pensant aux références à cet écrivain ainsi qu’à son travail, elle trouvait cela attendrissant.
Bien qu’elle connaisse le tempérament de Paul et son calme naturel, la jeune femme ne put s’empêcher de pester à plusieurs reprises au cours de sa lecture. Ses sentiments s’en trouvaient partagés. D’un côté, elle appréciait certains choix quant à la construction de l’intrigue, d’un autre elle n'était pas entièrement convaincue par la façon dont tout s’emboîtait. Il faut savoir que dans Le Monde à l’Envers, Paul s’adresse à ses filles afin de leur raconter son histoire, une alternance s’installe donc : le passé puis le présent et ainsi de suite. Paul plonge dans ses souvenirs les plus douloureux afin de ne rien omettre, partageant tout avec sa descendance. Il raconte les choses telles qu’il les a vécu, avec son regard et ses émotions. Tout est passé au peigne fin, de son enfance à son adolescence en passant par sa vie sentimentale, le père de famille n’épargnait aucun sujet. Ses enfants, suspendus à ses lèvres, buvaient la moindre de ses paroles. Emily se souvenait de ces instants et une douce chaleur envahit son coeur. Toutefois, elle ne pouvait qu’admettre avoir été perplexe face aux incessants allers et retours dans la narration, ayant l’impression de ne pas vivre l’action mais plutôt de la découvrir. Elle a trouvé l’histoire plutôt longue à se mettre en place; la narration des éléments passés, entrecoupée de passages dans le présent, n’aidant pas à plonger totalement dans le livre. Elle est persuadée que le choix de raconter l’histoire est intéressant mais qu’il manquait de l’intensité pour apprécier le récit dans sa totalité.
Emily connaît certes les talents d'orateur de son père, mais elle ignore tout de son activité d’auteur, c’est donc avec curiosité qu’elle a découvert sa plume et analysé son style, réalisant qu’il n’en était sans doute pas à son coup d’essai. Paul, alias Ludovic Metzker pour nous, possède une plume fluide et limpide qui nous fait voyager dans le temps tout en prodiguant de belles paroles. Toutefois, certaines phrases apparaissent de manière trop récurrentes et m’ont fait lever les yeux au ciel. Elle ne supporte pas ce genre de phrase, surtout quand c’est employé régulièrement, il s’agit de tournure telle que : “qui allait devenir…”, le lecteur le sait et a compris le rôle de chacun, le répéter tous les deux chapitres ne fait pas avancer l’histoire. Elle a également repéré les clins d’oeil à la saga de Ludovic Metzker, par contre elle n’a pas compris pourquoi insister autant sur le fait que la saga est géniale… le lecteur est semble-t-il le mieux placé pour en parler. La cadette fut dans l’ensemble ravie par sa découverte et ne manquera pas de découvrir les autres titres de son père.
Ça y est, elle s’était refait mentalement tout le livre, tentant d’en extraire la substantifique moelle, de savourer les souvenirs heureux et d’imaginer l’avenir à la lueur d’un jour radieux. Bonanza Junior, désormais à ses côtés, l’observait d’un air amusé, se balançant d’un pied sur l’autre tel un pendule. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’Emily lui apprit qu’elle attendait un enfant, mais surtout, qu’elle désirait qu’il soit le parrain du bébé. Une joie et une fierté incommensurables l’envahirent. À sa connaissance, aucun gorille avant lui n’avait connu pareil honneur, c’est donc les larmes aux yeux qu’il accepta cette émouvante proposition, signant ainsi une nouvelle étape dans leur amitié mais surtout, dans l’amélioration des relations humaines/animales.
► 3 raisons de lire Le Monde à l'Envers :
- Un récit qui met en avant les animaux
- Une mise en abîme du récit
- Des messages et réflexions intéressants