#PrixAudiolib2020
Quatrième de couverture : Voici l'histoire du dernier des hommes qui parlait la langue des serpents, de sa sœur qui tomba amoureuse d'un ours, de sa mère qui rôtissait compulsivement des élans, de son grand-père qui guerroyait sans jambes, de son oncle qu'il aimait tant, d'une jeune fille qui croyait en l'amour, d'un sage qui ne l'était pas tant que ça, d'une paysanne qui rêvait d'un loup-garou, d'un vieil homme qui chassait les vents, d'une salamandre qui volait dans les airs, d'australopithèques qui élevaient des poux géants, d'un poisson titanesque las de ce monde et de chevaliers teutons un peu épouvantés par tout ce qui précède.
Peuplé de personnages étonnants, empreint de réalisme magique et d'un souffle inspiré des sagas scandinaves, L'Homme qui savait la langue des serpents révèle l'humour et l'imagination franchement délirante d'Andrus Kivirähk. Le roman retrace dans une époque médiévale réinventée la vie peu banale d'un jeune homme qui, vivant dans la forêt, voit le monde de ses ancêtres disparaître et la modernité l'emporter.
Mon avis :L’homme qui savait la langue des serpent est en lice pour le Prix audiolib 2020. Pour la troisième année consécutive, j’ai la chance de faire partie du jury qui choisira les 5 livres audios finalistes du prix Audiolib 2020.
Voila une écoute qui m’a surpris, bien qu’intrigué par le titre orienté par la quatrième de couverture, la couverture elle n’aide pas beaucoup le lecteur ou l’auditeur a s’imaginé devoir se plonger dans un roman qui se rapproche de la littérature fantasy médiéval.
Je ne suis pas spécialement public de ce genre de littérature, mais je dois bien reconnaître une grande qualité littéraire, qui fait laisse entendre que cette fable scandinave-médiévale est aussi et surtout une satire politique.
Je ne suis pas grand public des ours qui parlent, mais le ton et l’humour du roman qui rend plus léger malgré l’obscurcissement qui fait jour petit à petit, page après page.
Ce n’est pas le roman de ma vie, bien que je lui reconnaisse beaucoup de qualité du moins littéraire et de second sens qui rend l’histoire bien plus contemporaine que ce que l’on pourrait croire.
Encore une fois le choix du narrateur est primordial pour le succès d’un tel audiolivre et Emmanuel Dekoninck par son jeu d’acteur, en plus d’être le narrateur de l’histoire, il prête sa voix aux différents personnages qui facilite l’écoute de l’auditeur et rend encore une fois plus agréable son écoute.
Vous pouvez retrouver l’ensemble des titres en lise pour le #PrixAudiolib 2020 ici
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