Un thriller dans une remarquable ambiance sixties |
Dans le script de cet été 1967, tout s’enchaîne sous l’effet du hasard. Des événements étranges, jusqu’à une disparition dans des circonstances inexplicables, vont plonger le monde d’Antoine, 15 ans, dans le chaos. Un récit dans lequel plane l’ombre de lourds secrets qui ne seront révélés que des décennies après cet été diabolique.
Si le scénario haletant m’a franchement accroché, le dessin, lui, m’a totalement séduit ! Le graphisme est marqué par les codes du pop art des fabuleuses années 60 et de ses artistes majeurs. Les couleurs sont acidulées et pimpantes. Les lignes et les silhouettes sont élégantes et les décors vifs aux arrangements psychédéliques sont remarquables. J’ai beaucoup aimé ce voyage graphique.
L’été Diabolik est un récit d’espionnage ultra graphique où les pièces du puzzle trouvent leur place avec méthode.
scénario : Thierry Smolderen dessin et couleurs : Alexandre Clérisse éditeur : Dargaud note : 9/10