Le labyrinthe de Pan de Guillermo Del Toro et Cornelia Funke

Le labyrinthe de Pan de Guillermo Del Toro et Cornelia Funke

Tous les contes de fées sont cruels, tous les contes de fées recèlent une certaine noirceur, Guillermo Del Toro nous donne des frissons avant de dormir avec cette magnifique adaptation du film qu'il a réalisé en 2006. adapter un film en livre est très souvent bien décevant, c'est tout le contraire ici, en s'associant avec Cornelia Funke ( auteure entre autres de Coeur d'encre), a mis les petits plats dans les grands afin de nous replonger avec délectation dans l'univers si sombre et pourtant si beau proposé lors de la sortie du film. Voici un resumé:

Tu ne devrais pas venir ici.
Tu pourrais te perdre.
C'est déjà arrivé.
Je vais te raconter l'histoire...
IL ÉTAIT UNE FOIS...
Dans les contes, il y a des hommes et des loups, il y a des bêtes et des fées, il y a des enfants et des forêts.
Comme toutes les jeunes filles qui ont la tête pleine d'histoires, Ofelia sait tout ça. Alors quand elle rencontre son beau-père, elle voit tout de suite le capitán Vidal pour ce qu'il est, dans son uniforme immaculé et ses gants de cuir : un loup.
Mais rien ne peut la préparer à affronter la réalité hostile de la maison du capitán, au cœur d'une inquiétante forêt qui cache bien des secrets, dont un labyrinthe protégé par son terrifiant gardien. Là où la monstruosité et l'humanité se rencontrent, là où les mythes deviennent réalité.

Un méchant hors catégorie, magnifiquement incarné par Le labyrinthe de Pan de Guillermo Del Toro et Cornelia Funke Le livre en lui-même est absolument magnifique, la couverture ainsi que les superbes illustrations embarque le lecteur dans le monde de Pan. Un mélange de peur, de colère et d'enchantement, pas simple me direz-vous, c'est pourtant le cas, un véritable roman en soi et non une simple novélisation. Que vous décidiez de découvrir cette histoire sur écran ou sur papier, l'intensité en sera la même, plaisir garanti, vous m'en direz des nouvelles. Sergi Lopez dans le film, ne badine pas avec la cruauté que ce soit envers la douce et triste Ofélia, ou encore avec la mère de cette dernière Carmen. Des personnages que l'on n'oublie pas, un univers inspiré de multiples contes et histoires que chacun d'entre nous connait, sur fond de guerre Mondiale, l'Espagne est sous la coupe de Franco.