À Paris ou ailleurs, les matins ont du mal à se lever. Moi aussi. J'ai la gueule de bois. Le sol est jonché de cadavres de bouteilles et de mes amours d'un soir. J'ai oublié Wendy dans le Whisky, Nordine dans le Gin, Nikita dans la Vodka, Tom dans le Rhum. " Jour après jour, les amours mortes n'en finissent pas de mourir. "
Je bois pour oublier, je bois. Forcément, au bout d'un moment, les rues de Paris ou d'ailleurs sont envahies de ballons multicolores comme autant de souvenirs acidulés qui rebondissent dans les cases manquantes de mon cerveau retors. Et soudain, un silence assourdissant remplace les vrombissements de Paris. Il ne se passe plus rien, c'est le vide absolu ! Et cette chanson me sort du coma éthylique :
" Sur la table une bouteille de whisky
Me maintient éveillé dans mon lit
Le silence dans les rues de Paris
Me rappelle l'histoire de notre vie "
Je ne t'oublierai jamais "
Ce duo est l'alliance parfaite de l'acide et du sucré, du velours et du rugueux. " Les matins de Paris ", c'est le pari d'une nouvelle vie sans amertume et sans regret...
Teki Latex & Lio, Les Matins de Paris (2007)