Éditeur : Milady Romance
Pages : 432 pages
Parution : 28 août 2015
Tome : 01/02
Format: Poche
Genre: Romance, Historique
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L’histoire:
Angleterre, époque victorienne. Lucy Hadley n’a que faire des mondanités de la haute société et ses talents de guérisseuse lui valent une réputation de sorcière. Appelée au chevet du comte de Lauderdale, qui est gravement malade, elle rencontre le meilleur ami de celui-ci, Jack de Nerval. C’est le début d’une liaison orageuse avec un homme qu’elle aime d’un amour inconditionnel. Mais le cœur du duc n’est plus à prendre : Jack est marié et père de famille… Les tourments de Lucy ne font que commencer.
Mon avis:
Lucy Hadley est une jeune lady de 19 ans. Orpheline de père et abandonnée par sa mère, elle récolte ainsi une mauvaise réputation de la société. Elle vit à Dunram avec son demi-frère Henry et sa femme Bethany, ainsi qu’avec son neveu et son autre demi-frère Aaron. Dans son foyer, elle aide les domestiques dans leur quotidien, et surtout, elle est connue pour ses dons de guérisseuse. C’est ainsi, alors qu’elle se trouve chez sa vieille amie pour se procurer des herbes, qu’elle vient en aide au valet du comte Allan de Lauderdale, qui cherche une guérisseuse pour aider son maître fort malade. Elle se rend à son chevet en Ecosse. Sur place, elle fait la connaissance du meilleur ami du comte, Jack de Nerval, dont elle tombe immédiatement sous le charme. Mais celui-ci est marié, et à même une petite fille…
Avec ce roman, on se retrouve avec un scénario de romance impossible, et même de triangle amoureux. Le personnage de Lucy m’a tout de suite intriguée, un peu à mi-chemin du personnage de Cendrillon avec des pouvoirs exotériques. Mais il est vrai qu’au fur et à mesure, j’ai eu un peu plus de mal à accrocher. Lucy est quand même censé être une jeune fille de bonne famille qui a grandi dans un orphelinat, comme son amie Judith. Et je l’ai trouvé trop libre dans ses actions, on a même tendance à oublier qu’on est dans l’évoque victorienne. Elle est peut être en dehors des conventions, mais on va un peu trop loin à mon goût. Lucy a un caractère fougueux, direct et passionné; elle se déplace le plus souvent toute seule, sans aucun accompagnement; son langage est assez limite pour une dame; elle consomme de l’alcool fort dans des bars; et dans les nombreuses scènes érotiques, l’effeuillage est assez rapide. A cette époque, les femmes sont censées avoir plusieurs couches de vêtements…
Sinon il est vrai que l’auteure écrite bien, et c’est pour cela que je me suis laissée porter jusqu’à la fin, même si j’ai fini par me lasser des personnages principaux, et que je trouve que le caractère historique n’est pas vraiment respecté. J’ai particulièrement aimé les échanges épistolaires, et les informations sur les plantes pour soigner tel ou tel symptôme. Je me suis aussi amusée sur Internet à regarder les pouvoirs de chacune, et j’ai par conséquent appris beaucoup. Mais il est vrai que je n’enchaînerais pas avec le deuxième et dernier tome.